En réponse aux ''massacres'' israéliens contre les civils

Les Brigades al-Qassam, la branche militaire du mouvement Hamas, ont annoncé dimanche avoir bombardé Tel-Aviv avec une salves de missiles, en réponse aux ''massacres'' israéliens contre des civils, pour la première fois depuis le 29 janvier.

C'est ce qui ressort d'un bref communiqué consulté par Anadolu, précisant qu'il s'agit d'une riposte ''aux massacres sionistes contre des civils''.

A quelques centaines de mètres des forces israéliennes dans la ville de Rafah, près de 8 missiles ont été lancés vers des villes du centre d'Israël, a rapporté la Société de radiodiffusion israélienne, alors que la chaîne privée israélienne Channel 7 a fait état de 12 missiles lancés depuis Rafah vers des villes du centre d'Israël, dont Tel Aviv, et ce, pour la première fois en l'espace de quatre mois.

La même source a rapporté citant le ''Magen David Adom'', qui prodigue les premiers secours en Israël, "qu'une personne a été blessée par des éclats d'obus lors d'une attaque de missile sur la ville d'Herzliya".

L’armée israélienne n’a pas été en mesure d’arrêter les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza, malgré la baisse de leur intensité, tandis que la Radio militaire a rapporté le 5 mai que le rythme des tirs de roquettes depuis la bande de Gaza vers Israël "a dépassé les attentes", après une baisse au niveau des attaques au cours de ces trois derniers mois.

Israël a lancé, le 6 mai, une offensive au sol à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, où plus de 1,5 million de Palestiniens se sont réfugiés pour échapper à la guerre menée par Tel-Aviv contre l'enclave.

Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait plus de 116 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.

Israël poursuit la guerre malgré l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à mettre fin immédiatement aux combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice exige des mesures immédiates pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire à Gaza.