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RDC : Moïse Katumbi est arrivé au poste-frontière de Kasumbalesa

apr-news-Moïse Katumbi
Vendredi, 3 août 2018

RDC : Moïse Katumbi est arrivé au poste-frontière de Kasumbalesa

APRNEWS-L'opposant Moïse Katumbi, qui est toujours du côté zambien du poste-frontière de Kasumbalesa, accuse le régime de tenter de l'empêcher de se rendre en RDC. Plus tôt dans la journée, l’équipe de l’opposant avait indiqué qu’il avait finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi, suite au refus des autorités.

Exilé en Europe depuis plus de deux ans, Moïse Katumbi est arrivé, ce vendredi en début d’après-midi, au poste-frontière de Kasumbalesa, où une foule importante est venue l’acclamer. Aux alentours de 17h (heure locale et heure de Paris), l’ancien gouverneur du Katanga se trouvait toujours du côté zambien de la frontière. Il affirme que les autorités congolaises l’empêchent de se rendre sur le territoire de la RDC.

« Le régime interdit mon atterrissage et barricade la frontière, a dénoncé Moïse Katumbi sur son compte Twitter. Mon crime ? Vouloir entrer dans mon pays et déposer  ma candidature. En tentant de me bloquer, on veut retirer aux Congolais leur droit à de vraies élections. Je me battrai ! »

Moïse Katumbi entend rentrer en République démocratique du Congo pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Il pourrait néanmoins tomber sous le coup d’un mandat d’arrêt s’il parvient à franchir la frontière. Ce qu’a confirmé à Jeune Afrique Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais : « Il y a bel et bien un mandat à son encontre, suite à sa condamnation dans l’affaire des mercenaires ».

Les partisans de Moïse Katumbi ont diffusé de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux, le montrant en train de parcourir à pied le poste-frontière. À 15h (heure locale et heure de Paris), une source de Jeune Afrique présente au poste-frontière a déclaré que « la foule monte vers la douane en masse ».

Du côté congolais de la frontière, les forces de l’ordre ont tiré des coups de feu sporadiques pour disperser la foule, selon un témoin présent sur place. Des pneus ont été brûlés le long de la route qui mène au poste-frontière.

La même source rapporte également la présence d’un tank et de deux jeeps de la Monusco. « Nous n’avons aucun militaire, ni unité de police dans cette zone, dément une source onusienne. Nous avons simplement un bureau à Lubumbashi, qui fait du monitoring sur la situation dans la ville. »

L'opposant Moïse Katumbi, qui est toujours du côté zambien du poste-frontière de Kasumbalesa, accuse le régime de tenter de l'empêcher de se rendre en RDC. Plus tôt dans la journée, l’équipe de l’opposant avait indiqué qu’il avait finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi, suite au refus des autorités.

Exilé en Europe depuis plus de deux ans, Moïse Katumbi est arrivé, ce vendredi en début d’après-midi, au poste-frontière de Kasumbalesa, où une foule importante est venue l’acclamer. Aux alentours de 17h (heure locale et heure de Paris), l’ancien gouverneur du Katanga se trouvait toujours du côté zambien de la frontière. Il affirme que les autorités congolaises l’empêchent de se rendre sur le territoire de la RDC.

« Le régime interdit mon atterrissage et barricade la frontière, a dénoncé Moïse Katumbi sur son compte Twitter. Mon crime ? Vouloir entrer dans mon pays et déposer  ma candidature. En tentant de me bloquer, on veut retirer aux Congolais leur droit à de vraies élections. Je me battrai ! »
Moïse Katumbi entend rentrer en République démocratique du Congo pour déposer sa candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Il pourrait néanmoins tomber sous le coup d’un mandat d’arrêt s’il parvient à franchir la frontière. Ce qu’a confirmé à Jeune Afrique Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais : « Il y a bel et bien un mandat à son encontre, suite à sa condamnation dans l’affaire des mercenaires ».

 

Dans la matinée, le leader « d’Ensemble » et son équipe avaient finalement renoncé à atterrir à Lubumbashi. En cause d’après eux : le refus des autorités de délivrer une autorisation de survol et d’atterrissage. Ce que le ministre des Transports et des Communications, José Makila Sumanda, a démenti, en affirmant jeudi à Jeune Afrique n’avoir jamais reçu une telle demande.

Avec Jeune Afrique