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Allemagne : soixante ans d'existence des premières pierres du mur de Berlin

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Jeudi, 12 août 2021

Allemagne : soixante ans d'existence des premières pierres du mur de Berlin

Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, en plein cœur de Berlin, les autorités est-allemandes entamaient la construction du mur pour mettre fin à l’exode croissant des habitants de la RDA vers l’Ouest.

L’hebdomadaire tchèque Respekt rappelle le contexte historique de l’édification de ce vaste dispositif, qui reste le symbole le plus marquant du rideau de fer.

Avec une photo des premiers travaux entamés dans la nuit du 12 au 13 août 1961 en une de son numéro de cette semaine, le magazine tchèque Respekt se souvient qu’“il y a soixante ans commençait un chantier qui a divisé l’Europe, et même le monde”, en deux blocs : l’Est communiste et l’Ouest capitaliste et démocratique.

À l’intérieur du magazine, différents articles et reportages photographiques dressent un parallèle entre “ce qu’était la vie à Berlin à l’époque et ce qu’elle est devenue aujourd’hui”.

L’hebdomadaire tchèque cite même Jack Lang, qui, en 2001, dans une volonté de saisir l’ambiance qui régnait dans la capitale allemande réunie depuis douze ans, avait déclaré que si “Paris est toujours Paris, Berlin n’est jamais Berlin”. Le ministre de la Culture français mettait alors en avant le charme d’une ville aussi ouverte que possible qui change tous les jours.

“Ouverture et empathie”

Dans l’esprit des Tchèques, le seul peuple en Europe en 1989 à posséder une frontière avec les deux Allemagnes, RDA et RFA – où beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs émigré –, la chute du mur revêt une connotation historique particulièrement forte. En effet, quelques jours seulement après les premiers passages autorisés des Berlinois de l’Est en Allemagne de l’Ouest et le début de la destruction de l’édifice, dans la nuit du 9 novembre 1989, se tenait à Prague la première des manifestations de la révolution dite “de velours”, qui a abouti à la fin du régime communiste en Tchécoslovaquie aussi.

Comme dans l’évocation du souvenir d’un de ses journalistes intitulé “Il était une fois à l’Ouest” ou dans une visite guidée plus actuelle qui explique “comment marcher aujourd’hui sur les traces du mur de Berlin”, c’est donc aussi un peu tout cela à la fois que rappelle Respekt. Citant diverses personnalités dont la vie a été liée à l’histoire du mur, l’hebdomadaire estime que “si les frontières restent dans les têtes, l’ouverture et l’empathie sont le seul moyen d’en sortir”.

Aprnews avec Courrier international