«Nous avons sauvé 137 victimes de la traite et de l'exploitation d'enfants. Les enfants sauvés sont de nationalité nigériane, nigériane, béninoise, ghanéenne et togolaise », a déclaré le chef de police adjoint d'Aboisso (sud-est, frontière ghanéenne), Kouadio Yeboué Marcellin, dans un texte publié par le CNS. Le CNS qui a financé l'opération est dirigé par la Première Dame Dominique Ouattara. Selon le texte, "12 trafiquants" ont été arrêtés. "Selon leur nationalité, ils (les enfants) étaient destinés à la prostitution de femmes nigérianes, à des pneus (réparation de pneus sur le bord de la route) et au commerce avec des Togolais, des Béninois et des Nigérians (...). L'âge de ces enfants secourus se situe entre 6 et 17 ans. " La police a contrôlé les bus qui ciblaient les enfants non accompagnés, mais est également intervenue dans les villages: "Le premier jour a permis le sauvetage d'une quarantaine d'enfants découverts dans des situations d'exploitation et de commerce dans les plantations ou un travail dangereux pour leur âge exercé ", a assuré la police à Text. Des recherches sont en cours pour trouver les parents des enfants. «Ce qui la rend riche (de Côte d'Ivoire), c'est son agriculture. Nous devons faire quelque chose pour faire mentir tous ceux qui collent cette image désordonnée en Côte d'Ivoire, à savoir que le cacao ivoirien se nourrit de la sueur des enfants. La place pour les enfants est à l'école et non dans les plantations. L'avenir d'une nation appartient à la jeunesse ", a ajouté Kouadio Yeboué Marcellin.