APR NEWS : Grippe aviaire, la détresse des éleveurs vendéens face au "désastre"
APRNEWS - "Aucune équipe d'euthanasie n'était disponible, trop de sollicitations", explique cet éleveur installé aux Essarts-en-Bocage, au centre de la Vendée, cheveux gris en bataille et cernes sous les yeux.
Pour éviter de voir ses bêtes "mourir à petit feu", l'agriculteur s'est résigné, sur consigne du vétérinaire, à "couper la ventilation" afin de les tuer, plus vite, par asphyxie.
"On a ramassé les poulets le lendemain, avec les voisins. On les a enterrés sur un champ, à côté, dans un trou qu'on a scellé à la chaux", raconte-il à l'AFP.