Ignace Sossou "a été condamné pour harcèlement par communication électronique", a déclaré à l'AFP son avocat, Prisca Ogoubi. "Il était calme, mais ne semblait pas vraiment calme", ​​a déclaré un autre journaliste béninois qui était présent au tribunal et a confirmé le verdict. M. Sossou a été arrêté par des membres du Bureau central de lutte contre la cybercriminalité à son domicile le 19 décembre, avant d'être placé en garde à vue. La veille de son arrestation, le journaliste avait posté sur ses pages Facebook et Twitter des commentaires attribués au procureur Mario Metonou. Il a évoqué les "fausses nouvelles" lors d'une conférence organisée par la French Media Development Agency (CFI) à Cotonou. Les déclarations transmises semblent être plutôt critiques à l'égard de l'attitude du gouvernement béninois à l'égard de la liberté d'expression. "L'échec d'Internet le 28 avril (jour de l'élection législative) est un aveu de la faiblesse de ceux qui sont au pouvoir", a indiqué le procureur, qui n'a pas publié de rejet par la suite.