Il a fait précisément 48,5°C mercredi à Kayes, dans l’Ouest du Mali. Il n’avait jamais fait si chaud dans le pays, quelle que soit la période de l’année.

Qu’il fasse chaud dans plusieurs régions d’Afrique n’est pas ce qui attire l’attention spontanément. Mais quand un record de chaleur est battu et surtout quand il s’agit d’un niveau de température jamais vu, même sur ce continent, la situation prend une autre tournure.

Mercredi, il a ainsi fait près de 50°C au Mali. Ce niveau a été atteint à Kayes, à l’ouest de ce vaste pays, près de la frontière avec le Sénégal, comme le montre le point rouge sur cette carte.

Il a précisément fait 48,5°C. Cette valeur est d’autant plus remarquable qu’elle constitue un double record. D’une part, un tel niveau n’avait jamais été atteint au Mali, quelle que soit la période de l’année. Le précédent record datait de 1988 et s’était produit dans la ville de Gao, dans le centre du pays. Il y avait fait 48,2°C.

Par ailleurs, en prenant en compte les résultats des stations météorologiques les plus fiables sur le continent, cette température de 48,5°C constitue un record mensuel absolu en avril pour toute l’Afrique. Le précédent point le plus chaud se situait à 48,3°C et datait de 2003. C’est au Soudan, à Karima, que cette température avait été atteinte.

De manière plus générale, de nombreuses régions d’Afrique subissent actuellement des températures extrêmes pour l’être humain. Cette carte montre que l’Afrique du Nord connaît des températures souvent supérieures de 15°C à 20°C aux moyennes de saison.

Le thermomètre dépasse nettement les 40°C, voire franchit la barre des 45°C. Ces dernières semaines, à l’échelle du continent, des dizaines de milliers de records de températures ont déjà été battus.

Extreme Temperatures Around The World

@extremetemps

48.5C KAYES IN MALI -APRIL AFRICAN RECORD & WORLD HEAT RECORD FOR THIS TIME OF THE YEAR MALI TODAY Kayes 32.0/48.5 and all time high Yelimane 35.6 !/47.0 ALL TIME HIGHS 46.0 Segou 45.8 San 44.8 Kita 44.2 Koutiala 44.5 Ouagadougou BURKINA FASO

Le Parisien