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APRNEWS : Le Gabon souhaite la repénalisation de l’homosexualité

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Alors que l’opinion semble cerner un peu plus la posture du Comité de transition pour restauration des institutions (CTRI) quant à l’acceptation ou non des minorités sexuelles. Toute chose qui implique une suite logique avec pour incidence directe un rétropédalage juridique en pénalisant à nouveau de l’homosexualité. 

Arrivé à la tête du Gabon le 30 août dernier, le CTRI a engagé plusieurs réformes fortes de sens. Au nombre de celles-ci, la redéfinition de la cellule familiale comme socle de la vie en société et le mariage limité à deux individus de sexes différents. Un postulat qui exclut d’emblée la possibilité de l’union homosexuelle qu’elle soit maritale ou fruit d’un simple concubinage. Ainsi donc, la logique voudrait que la repénalisation soit de mise. 

Vers une pénalisation de l’homosexualité !

Conviés à l’Institut Christ Roi au Vatican, les évêques gabonais ont tenu à donner la position des acteurs politiques sur la bénédiction des couples homosexuels dans l’église. Selon Monseigneur Mathieu Madega, « le CTRI a interdit les couples de même sexe ». Une injonction consignée dans la Charte de la transition en son article 25. Dans ladite disposition, le Comité pour la transition et la restauration des institutions sonne le glas des espérances des défenseurs de la cause LGBTQIA+.

Car, au-delà de l’acceptation des unions légales, les membres de la communauté gay seraient depuis pris en grippe par ceux qui estiment qu’ils n’ont pas de raison d’être dans une société attachée à ses valeurs ancestrales qui récusent cette pratique sexuelle. Conscient que la restauration des institutions ne saurait se faire sans la protection du socle de la nation, le CTRI n’a donc plus de choix que d’opérer un pas en arrière en abrogeant la loi portant dépénalisation de l’homosexualité adoptée le 23 juin 2020.