Vous êtes ici

Back to top

APRNEWS : Gaza - 5 travailleurs humanitaires étrangers tués dans une frappe aérienne israélienne sur Deir al-Balah

Français

Il s'agirait des ressortissants australien, polonais et britanniques travaillent pour l'organisation humanitaire américaine World Central Kitchen, selon des témoins oculaires

Au moins cinq étrangers travaillant pour une organisation humanitaire ont été tués lundi soir dans une frappe aérienne israélienne contre leur véhicule dans la ville de Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza, ont déclaré des témoins oculaires à Anadolu.

Le véhicule appartenait à World Central Kitchen (WCK), une organisation humanitaire basée aux États-Unis et fondée par le célèbre chef humanitaire Jose Andres.

Les victimes ont été transférées à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah.

Les autorités locales de Gaza ont déclaré lors d'un point de presse qu'Israël avait frappé une équipe de secours composée de ressortissants britannique, polonais et australien en plus d'un Palestinien de Gaza.

Des photos apparues sur les réseaux sociaux palestiniens montraient les passeports des étrangers tués lors de la frappe aérienne, notamment des passeports australien, polonais et britannique, ainsi que des corps portant des T-shirts du WCK.

L'armée israélienne n'a, pour l’heure, pas commenté l'incident.

Israël mène une offensive militaire meurtrière sur la bande de Gaza depuis une attaque transfrontalière du 7 octobre menée par le groupe palestinien Hamas qui a tué quelque 1 200 personnes.

Depuis, plus de 32 800 Palestiniens ont été tués et 75 300 autres blessés dans un contexte de destruction massive et de pénurie de produits de première nécessité. Israël a imposé, sur la bande de Gaza, un blocus paralysant, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.

L’offensive israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à l’exode. La population est victime de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, selon l’ONU.