APRNEWS- La société civile guinéenne ne décolère pas face à l’augmentation du prix du carburant à la pompe. 

La baisse des tarifs aux coûts initiaux, c’est-à-dire à 8000 GNF, démeure la révendication principale des syndicats.

Une révendication d’autant plus fondée que la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) croit savoir que le gouvernement est allé au-délà de la hausse fixée par le Fonds monétaire international (FMI).

A en croire le Secrétaire adjoint de la CNTG,  Mamady Mansaré, Conakry n’a pas respecté les recommandations du FMI.

« Le Fonds monétaire international (FMI) avait demandé une augmentation de 950 GNF sur le prix du litre dès le 1er juillet 2018. C’est ça la vérité, puisque nous avons le document», soutien le responsable syndical.

Selon lui en effet, le prix du litre devait être, à la date du 1er juillet, à 8.950 au lieu de 10.000 GNF si le gouvernement avait pris en compte la solution du FMI. 

Mais pour le gouvernement, indique Mansaré, au moment de l’ajustement du prix du carburant, celui du baril de pétrole sur le marché international ne permettait pas de se conformer aux recommandations du FMI.

Excédé par les négociations qui patinent, le secrétaire adjoint du CNTG a souligné que son mouvement n’exclut de recourir à la politique de la chaise vide.

Pour rappel le gouvernement guinéen a augmenté samedi de 20 % le prix à la pompe du litre de l’essence et du gasoil qui passe désormais de 8000 à 10 000 GNF.