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Florence Parly à Bamako après la publication d’un rapport accablant de la Minusma

Aprnews - Florence Parly à Bamako après la publication d’un rapport accablant de la Minusma - Actualité - Mali
Vendredi, 2 avril 2021

Florence Parly à Bamako après la publication d’un rapport accablant de la Minusma

Au Mali, le président de la Transition, Bah N’Daw, a reçu en audience, le 1er avril 2021, Florence Parly, ministre des Armées françaises.

Florence Parly à Bamako après la publication d'un rapport accablant de la  Minusma | Financial Afrik

« Nous avons partagé avec le président notre détermination à continuer notre combat contre le terrorisme. Nous sommes venus ensemble pour aller à la rencontre des militaires maliens, français, tchèques, estoniens, suédois, et italiens de la Task Force Takuba, qui est une force intégrée à l’opération Barkhane et composée de forces spéciales européennes et maliennes, entièrement consacrée à l’accompagnement aux combats des unités maliennes », a déclaré Florence, accompagnée de ses homologues tchèque et estonien. La ministre française a également, à sa sortie d’audience, salué les premiers succès opérationnels de la Task Force Takuba qui a été déjà déployée dans les dernières opérations majeures de Barkhane.

« L’ensemble des forces, la Force conjointe du G5 Sahel, Takuba, l’EUTM (Mission de formation de l’Union européenne au Mali) et la Minusma ont un seul objectif : affaiblir et défaire la menace terroriste qui est portée par Daesh et Al-Qaïda contre nos sociétés. Seule notre unité nous permettra de vaincre le terrorisme et de faire prévaloir la paix et la stabilité au Sahel », a-t-elle ajouté.

France-Mali : Florence Parly à Bamako | Financial Afrik

Cette visite de Florence Parly intervient deux jours après la publication d’un Rapport de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) sur les évènements de Bounty du 3 janvier 2021.

Selon le document réalisé par la division des droits de l’homme de la mission onusienne, une frappe française dans la zone aurait tué au moins 22 personnes parmi lesquelles 19 étaient des « civils », et fait « au moins huit autres civils (…) blessés ». Ce que l’armée française a vite fait de réfuter quelques heures après sa publication, en contestant « la méthodologie » du rapport qui était très attendu à Bamako tout comme à Paris.

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