La Banque mondiale a décidé vendredi de suspendre ses investissements au Mali en raison de la crise politico-militaire qui a occasionné le départ de Bah N’Daw et Moctar Ouane. Plusieurs médias  occidentaux l'ont confirmé ce samedi.

Le Mali continue toujours de subir les sanctions internationaux. Après la Cédéao, l’Union africaine et les Etats-Unis, c’est la Banque mondiale qui à son tour décide d’observer une pause temporaire de ses décaissements jusqu’à ce que la situation soit plus claire au Mali.

Cette décision de la Banque mondiale se traduit « par le non-traitement des demandes de décaissements reçues après le 24 mai, et de celles reçues mais non traitées avant le 24 mai », souligne un communiqué de presse de l'administration Breton Woody, précise Lepoint.fr.

Selon nos sources, un porte-parole de l'institution a confirmé а l'AFP que cette décision a été prise « conformément а la politique de la Banque applicable а des situations similaires » à celle survenue au Mali.

Notons que le pays avait été suspendu par la Cédéao au cours d'un Sommet régional extraordinaire tenu le dimanche 30 mai à Accra, la capitale ghanéenne en présence du nouveau président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta. Celle (suspension) de la Banque mondiale aura forcement un impact significatif sur l’économie de ce pays en proie à une crise politico-militaire depuis plusieurs années.

La rédaction Aprnews
Elysée Tapé