APRNEWS - Le poids lourd de la politique nigérienne, bête noire du pouvoir socialiste ami de la France, avait déjà prévu de rentrer dans son pays cet été et il était prêt à être incarcéré à son arrivée, conformément à son statut judiciaire d’éternel mis en examen du régime. Il l’avait dit à Mondafrique début juillet. Le coup d’Etat militaire a bouleversé l’agenda.

APRNEWS-Il compte peu de personnalités politiques connues, sans doute à dessein, pour permettre aux militaires d’assumer l’essentiel du pouvoir. Ces derniers occupent d’ailleurs plusieurs portefeuilles régaliens, dont deux ministères d’Etat : la Défense, bien sûr, confiée à l’aîné des putschistes, le général de corps d’armée Salifou Modi et l’Intérieur, la Sécurité Publique et l’Administration du territoire qui revient au général de brigade Mohamed Toumba.

APRNEWS- La prise de pouvoir à Niamey le 26 juillet par les militaires soustrait Hama Amadou du sacré dilemme entre les affres de l’exil partagé entre son appartement de la région parisienne et l’Hôpital américain ou le retour au Niger, qui signifie directement le passage par la case prison. 

Jeudi, la vie reprenait timidement à Niamey, les forces de l’ordre veillaient au grain dans les rues de la capitale après les violences post-électorales de mardi et mercredi, intervenues après la publication des résultats de la présidentielle donnant vainqueur Mohamed Bazoum.

Les 7,4 millions de Nigériens inscrits sur les listes électorales sont appelés aux urnes dimanche à la faveur du second tour de la présidentielle.

APRNEWS- En exil en France, l'opposant Hama Amadou a été déchu de sa qualité de Député par la Cour Constitutionnelle.

Dans son arrêt rendu le mercredi, la plus haute juridiction du pays a affirmé que M. Hama Amadou est d'office remplacé par son suppléant.