APRNEWS - En février 2023, Mamadi Doumbouya, le chef de la junte guinéenne affirmait solennellement son engagement à « rendre le pouvoir aux civils à l’issue de la transition, fin 2024 ». Celui qui a renversé le pouvoir du président Alpha Condé, le 5 septembre 2021, précisait alors : « Nous allons bien sûr organiser la transition mais nous ne ferons pas partie de l’après-transition. Pour nous, c’est clair et ça doit l’être ».

APRNEWS - Il l’a dit à l’occasion de l’assemblée générale du parti tenue à son siège ce samedi, 11 novembre 2023, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

APRNEWS - “Je crois que cette transition est allée dans le sens de ce qu’on n’a pas souhaité.

On a même l’impression que ce n’est plus une transition qui est en cours, mais c’est plutôt l’exercice d’un mandat de façon subtile.

On est sorti carrément du vocabulaire de la transition”.

APRNEWS-Le Niger est le quatrième pays d’Afrique de l’Ouest où les militaires se sont emparés du pouvoir. Après le Mali, le Burkina Faso et la Guinée. Ce lundi, alors que les pressions fusent de toutes parts pour faire plier les putschistes nigériens – dimanche,

APRNEWS - Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), la junte qui a déchu Alpha Condé le 5 septembre 2021 après presque onze ans de présidence, invoque dans ce communiqué "le respect de la dignité et de l'intégrité" de l'ex-chef de l'Etat ainsi que "des raisons humanitaires".

APRNEWS - Cette enquête vise plusieurs anciens responsables, dont les anciens Premiers ministres Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré et l'ancien président de transition Sékouba Konaté (2009-2010), selon un document du parquet général de la Cour d'appel de Conakry consulté mardi par l'AFP.

APRNEWS - La junte passe à l’acte. Actuellement plusieurs anciens ministres du régime déchu de Condé sont dans de beaux draps. Ils sont rattrapés par les anciens dossiers.

C’est le cas pour Ismaël Dioubaté. L’ancien ministre du budget de la République de Guinée vient d’être écroué à la maison centrale de Conakry. Il a été entendu en première comparution ce mardi et inculpé pour des faits de détournement de deniers publics, blanchiment d’argent, corruption et complicité dans l’affaire « Nabayagate ».

Le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD), la junte militaire qui a pris le pouvoir le 5 septembre dernier a annoncé avoir autorisé Alpha Condé à sortir du territoire pour des soins médicaux suite à l’intervention du président de la commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le président déchu de la Guinée Alpha Condé, 83 ans, renversé par un coup d’État militaire le 5 septembre, a été autorisé vendredi à quitter le pays pour des examens médicaux.

« En concertation avec la Cédéao, l’ancien président Alpha Condé est autorisé à aller consulter à l’extérieur pour une période d’un mois », indique un communiqué du gouvernement lu vendredi soir à la télévision publique. La date de son départ n’a pas été précisée.

Le déplacement du président déchu Alpha Condé au domicile de la première dame n’a pas suffi pour lever la suspension de la République de Guinée auprès la CEDEAO. Cette organisation sous-régionale a décidé de maintenir les sanctions contre le Comité National du Rassemblement pour le développement (CNRD).