Les ravages du paludisme en Afrique sont toujours d’actualité, malgré les efforts répétés des gouvernements et de l’OMS dans la lutte contre cette maladie endémique. 384 000 morts causées en 2019, environ 100 000 de plus prévues dans le contexte de crise sanitaire en 2020, les chiffres sont consternants. Pour apporter son aide, une scientifique camerounaise du nom d’Agnès Antoinette Ntoumba travaille à concevoir un produit révolutionnaire.

Un insecticide qui présente la particularité d’être 100% biologique, contrairement à de nombreux produits du genre efficaces, mais intégrant des substances chimiques nocives pour la santé humaine. Dans un labo de l’Université de Douala, Agnès mijote patiemment son invention qu’elle veut d’une efficacité totale, et accessible à tous.

Des travaux remarquables qui lui ont valu cette année d’être lauréate du prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science. « Nous pouvons être fiers qu’à l’international, l’on reconnaisse que nous aussi avons des personnes suffisamment compétentes pour accompagner la science », apprécie-t-elle.

Avec Agence ecofin