APRNEWS - Palestine / Israël

Gaza : les victimes de l'agression israélienne dépassent les 11 100 morts

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a déclaré que le nombre de morts à Gaza, dans la guerre israélienne en cours depuis le 7 octobre dernier, dépassait le seuil des 11 100 morts, dont plus de 8 000 enfants et femmes.

Le bureau a fait savoir dans un communiqué publié samedi soir que : «En raison du ciblage des hôpitaux, le ministère de la Santé n'a pas pu publier samedi des statistiques précises sur le nombre des morts et des blessés, au cours des dernières heures.

Et d'ajouter: "Nous rappelons, toutefois, que l'occupation a commis plus de 1 130 massacres, et que le nombre des morts a dépassé les 11 100 morts, dont plus de 8 000 enfants et femmes, et que le nombre de blessés a dépassé les 28 000".

Gouvernement à Gaza : ''Les bombardements israéliens ont mis hors service 22 hôpitaux'' 

Le bureau médiatique du gouvernement à Gaza a annoncé, dimanche, que les bombardements israéliens ont mis hors service 22 hôpitaux dans la Bande de Gaza.

''En raison des attaques visant les hôpitaux en particulier et de la menace pesant sur le personnel médical, 22 hôpitaux et 49 centres de soins ont été paralysés et 53 ambulances ont été ciblées'', a regretté le bureau médiatique.

Et d'ajouter : ''Le bilan des morts s'est alourdi à 11 180 personnes dont 4 609 enfants et 3 100 femmes, ce dimanche".

D'après la même source, ''70 mosquées ont été entièrement détruites, et 153 autres ont été partiellement touchées, alors que 3 églises ont été endommagées''.

En ce qui concerne les pertes agricoles, le communiqué du bureau médiatique note "qu'elles sont estimées à 180 millions de dollars".

Gaza : 650 patients dont 36 enfants en danger en raison de la situation catastrophique à l'hôpital Al-Shifa

Le directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza, Muhammad Zaqout, a averti dimanche que la vie d'environ 650 patients, dont 36 enfants, était en danger en raison de la situation catastrophique à l'hôpital Al-Shifa.

Il a également appelé, lors d'une conférence de presse, l'Egypte à leur sauver la vie, confirmant la présence d’environ 1 500 personnes déplacées dans le complexe médical d’Al-Shifa.

Le directeur a averti que l’accumulation d’ordures et de déchets médicaux, le manque d’eau et les coupures de courant menacent la vie de chacun des présents.

Sommet extraordinaire arabo-islamique : Erdogan salue la résolution sur la dénucléarisation

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a salué dimanche la résolution du sommet extraordinaire arabo-islamique sur Gaza relatif à la dénucléarisation dans la région, en raison des armes nucléaires d'Israël.

Le chef de l'État turc, répondant aux questions des journalistes à bord de l'avion présidentiel le ramenant de Riyad, la capitale saoudienne, s'est exprimé au sujet de la résolution du sommet extraordinaire arabo-islamique sur Gaza.

"Pour la première fois, nous proposons une 'conférence sur la dénucléarisation' dans la région en raison des armes nucléaires d'Israël", s'est-il félicité.

La résolution "condamne les actes et déclarations haineux, extrémistes et racistes des ministres du gouvernement de l'occupation israélien, y compris la menace de l'un des ministres d'utiliser des armes nucléaires contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza, ce qui constitue une grave menace pour la paix et la sécurité mondiales et exige de soutenir la conférence visant à créer une zone exempte d'armes nucléaires de destruction massive au Moyen-Orient, organisée dans le cadre des Nations unies et de ses objectifs pour faire face à cette menace".

Selon le président turc, la question de la dénucléarisation est très importante "car elle permet de savoir quels acteurs soutiennent Israël."

L’Union européenne appelle à un arrêt "immédiat" des combats à Gaza 

L'Union européenne (UE) a exprimé, dimanche, sa profonde préoccupation face à la crise humanitaire à Gaza, appelant à une trêve urgente et à ouvrir des couloirs humanitaires.

Le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré dans un communiqué que l'UE ''est profondément préoccupée par l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza''.

''L'Union européenne appelle à une cessation immédiate des hostilités et à maintenir l'ouverture des passages frontaliers afin que l'aide humanitaire puisse atteindre la population de Gaza en toute sécurité et à l'établissement de couloirs humanitaires, y compris un couloir maritime spécial'', a-t-il assuré.

Borrell a estimé qu'Israël a "le droit de se défendre conformément au droit international et au droit international humanitaire".

''L'Union européenne appelle à l'acheminement rapide, sûr et sans entrave de l'aide humanitaire à ceux qui en ont besoin en prenant toutes les mesures nécessaires, y compris des couloirs humanitaires, pour répondre aux besoins humanitaires'', a-t-il ajouté.

Borrell a renouvelé ''l'appel de l'Union européenne au Hamas pour la libération des otages", précisant que ''les hôpitaux et les civils ne peuvent pas être utilisés comme boucliers humains''.

Des responsables de l’ONU appellent à une action urgente pour cesser les frappes contre les hôpitaux de Gaza 

Les directeurs régionaux du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont appelé dimanche à une ''action internationale urgente'' pour mettre fin aux attaques israéliennes contre les hôpitaux de la Bande de Gaza.

C'est ce qui ressort d'un communiqué conjoint des directeurs régionaux suivants : Laila Bakr du Fonds des Nations unies pour la population dans les pays arabes, Adele Khader directrice régionale de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et Ahmed al-Mandhari de l'Organisation mondiale de la santé pour la Méditerranée orientale.

Les responsables de l'ONU ont souligné que "le monde ne peut pas rester silencieux face aux scènes de mort, de destruction et de désespoir dans les hôpitaux à Gaza, censés être un refuge sûr pour les civils''.

''Une action internationale décisive est nécessaire maintenant pour garantir un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires, empêcher de nouvelles pertes en vies humaines et préserver ce qui reste du système de santé à Gaza'', ont-ils lancé.

• Türkiye 

Erdogan : "La Türkiye est un acteur principal pour résoudre les crises dans la région" 

"La Türkiye, acteur principal dans la résolution des crises dans la région, est le pays qui offre les propositions les plus réalistes pour résoudre le problème", a déclaré le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dimanche.

Le chef de l'État turc répondait aux questions des journalistes à bord de l'avion présidentiel le ramenant de Riyad, la capitale saoudienne, où il a assisté au sommet conjoint arabo-islamique d’urgence sur Gaza.

"Il n'y a pas de voie plus propice à la paix qu'une réunion de tous les acteurs de la région, y compris les parties belligérantes", a-t-il dit.

Le président turc a, par ailleurs, appelé la communauté internationale à "prendre des mesures contre les massacres à Gaza" à la suite de ce qu'il a qualifié de "nouveau dysfonctionnement du Conseil de sécurité Nations unies."

"Nous avons une fois de plus constaté que l'ONU et d'autres organisations sont dysfonctionnelles et aveugles face aux tueries subies par les musulmans", a-t-il dit.

• France

Marche contre l’antisémitisme : des milliers de personnes défilent à Paris 

Des milliers de personnes défilent ce dimanche après-midi à Paris pour protester contre l’antisémitisme, en présence de nombreuses personnalités et politiques.

La Première ministre Élisabeth Borne, les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, et le président du Sénat, Gérard Larcher, ont notamment pris la tête du cortège au départ de l’esplanade des Invalides, en direction du Palais du Luxembourg.

Plusieurs dizaines de ministres sont également présents à cette marche contre l'antisémitisme, malgré l’absence très remarquée du président Emmanuel Macron.

Le cortège a, néanmoins, été scindé en deux afin que les politiques de haut rang ne soient pas mélangés au manifestants pour des raisons de sécurité.

Dès le début de l’événement, quelques dizaines de militants juifs de gauche menés par le collectif Golem de juifs, s’est élevé contre la présence de Marine Le Pen en lançant des slogans tels que « Marine (…) les juifs ne veulent pas de toi ».

Trois blessés dans l’attaque d’une conférence sur la Palestine à Lyon

Trois personnes ont été blessées dans une attaque perpétrée « par un groupuscule d’ultradroite » contre une conférence sur la Palestine, samedi soir à Lyon.

Selon la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes qui détaille les faits dans une publication sur les réseaux sociaux, « le police nationale est rapidement intervenue dans le Vieux-Lyon suite des violences commises, selon les 1eres informations, par un groupuscule d’ultra-droite à l’encontre d’un événement organisé dans des locaux associatifs ».

« A cette heure, 3 blessés légers ont été pris en charge par les secours et un individu a été interpellé. La Préfète condamne sans réserve ces faits et rappelle l’engagement de l’Etat à lutter contre les mouvances radicales violentes » est-il précisé.

Les images très violentes de cette attaque armée ont été largement diffusées et commentées dans la foulée sur les réseaux sociaux.

• Etats-Unis

Cinq morts dans le crash d’un avion militaire américain en Méditerranée orientale 

Le commandement militaire américain en Europe (EUCOM) a annoncé, dimanche, que cinq de ses soldats ont trouvé la mort dans le crash d'un avion militaire lors d’un exercice d'entraînement en Méditerranée orientale.

C'est ce qu'a rapporté l'agence de presse américaine Associated Press (AP) citant le commandement des États-Unis en Europe.

Le commandement américain a noté que "les efforts de recherche et de sauvetage ont commencé immédiatement après l'accident, avec la participation d'avions et de navires militaires américains à proximité".

''Par respect aux familles des soldats et conformément à la politique du département de la Défense des États-Unis, l'identité des membres de l'équipage sera cachée jusqu'à 24 heures après la notification de leurs proches'', a expliqué le commandement.

Un avion militaire américain s’est écrasé lors d’un exercice d'entraînement en Méditerranée orientale, a déclaré samedi le Commandement américain en Europe (EUCOM), dans un communiqué repris par des médias étrangers.

• Mali 

Intenses combats à proximité de Kidal entre l'armée et les rebelles du CSP-PSD

D’intenses combats à l’arme lourde ont été signalés samedi à proximité de la ville de Kidal (nord) entre les Forces armées Maliennes (FAMa) et les rebelles du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), regroupant les principaux groupes armés maliens du nord du pays, qui occupaient la ville depuis 2012.

« Les FAMa, dans leur mouvement stratégique vers Kidal pour la sauvegarde de l'intégrité territoriale et l'éradication des groupes armés terroristes, ont brisé, ce samedi 11 novembre 2023 près de Kidal, la ligne défensive dressée par les groupes armés terroristes», a déclaré l'état-major général des armées du Mali dans un communiqué consulté par Anadolu.

Selon le document « des actions combinées aéroterrestres ont permis de mettre en débandade les terroristes », soulignant que « la progression des FAMa sur la localité de Kidal a repris et sera menée à bien ».

De son côté, la Cellule d'Information et de Communication des Affaires Militaires du Haut Conseil pour l'Unité de l'Azawad (HCUA) a indiqué que « l'armée nationale azawadienne a mené ce samedi des combats vigoureux dans la soirée face à l'avancée d'un convoi de l'armée malienne et de la milice Wagner à 25 km à l'ouest de Kidal ».

• Nigeria 

Violences lors des élections de gouverneurs dans les principaux États

Les élections au poste de gouverneur dans trois États importants du Nigeria ont été marquées par la violence, ont déclaré les observateurs dimanche.

Plus de 5 millions d'électeurs se sont rendus aux urnes samedi pour élire les gouverneurs de l'État côtier de Bayelsa, riche en pétrole, de l'État d'Imo, dans le sud et de l'État de Kogi, dans le centre-nord, dans un climat de violence et d'agitation.

"Des hommes armés ont ouvert le feu dans le sud-est de l'État d'Imo alors que le vote était en cours", a confié à Anadolu Ezenwa Nwagwu, observateur et président d'un groupe de réforme électorale au Nigeria.

Des incidents similaires ont été signalés dans l'État de Kogi, où un homme politique a été tué un jour avant le scrutin.

Selon Ezenwa Nwagwu, les élections dans ces trois États ont toujours été un casse-tête pour la commission électorale du pays et les agences de sécurité en raison de la violence et des nombreuses contestations.

Au Nigeria, les gouverneurs sont des dirigeants politiques puissants. La viabilité économique des trois États, qui tirent d'énormes revenus du pétrole brut, du gaz naturel, du zinc et du minerai de fer, rend les enjeux encore plus importants, a déclaré Emmanuel Ojuwu, ancien chef de la police et expert en sécurité, à une chaîne de télévision locale.