J'étais le meilleur. Je suis le meilleur. Je resterai toujours le meilleur. Ici bas, dans l'au-delà et même dans les cieux.

Je n'ai pas eu besoin que quelqu'un me le dise. Je suis le plus grand parmi les plus grands. Je le sais. Voilà ! C'est tout.

Mon toucher de balle était unique. Ma gestuelle avait tout de la grâce d'une reine. Mon coup d'oeil, ma vista, ma grinta et mon aura ont fait de moi un roi. Je suis le roi. Je suis éternel.

C'est un fait. J'étais roi dans les stades et même en dehors de la pelouse.

J'avais le génie de rendre la foule hystérique.

Qui d'autre que moi pouvait être autant adulé ?

Personne parce que personne n'est dieu.

Et pourtant, mon talent les a poussé à m'appeler "le dieu du football".

J'ai su dompter le ballon rond. J'ai maîtrisé l'art de créer et de bâtir le meilleur.

Certains m'appellent "El Pibe de Oro", le gamin en or, "El Maestro", le maître, "Il Capitano", le grand capitaine.

Mon génie n'avait pas de frontières. Aucune frontière ne m'était fermée.

On ne ferme pas les frontières à l'empereur. On lui déroule le tapis rouge.

Je mérite tous les honneurs et la gloire. Je suis glorieux et mon football est aussi merveilleux que généreux.

A Naples, là-bas dans la grande Italie du football, je serai pour toujours la Star éternelle.

J'ai créé l'inattendu. J'ai rendu possible ce qui était impossible.

Quand je montais sur le terrain, l'impossible disparaissait du dictionnaire.

Oui, je suis le seul gars pour qui l'immense Enzo Ferrari a conçu et réalisé une Ferrari noire.

Il fallait s'appeler Diego pour réussir un tel exploit. Le Calcio, c'était ma terrasse. J'en ai fait ce que je voulais.

Ils m'ont tous connu : Franco Baresi,  Paolo Maldini et toute la clique des étoiles du Calcio.

Sauf que moi Diego Armando Maradona, j'étais la pointure au-dessus.

Ils m'ont tous applaudi, partenaires et adversaires, et très fort. Tout compte fait, ils n'avaient pas le choix.

J'étais beaucoup trop fort pour eux. Des millions de gens ont passé, sans s'en rendre compte, une bonne partie de leur vie à scander mon nom : Diego, Diego, Diego, Diego !
Je suis Diego. Il y a moi et il y a les autres. Je suis le joueur et après venait l'équipe parce que sans moi il n'y avait pas d'équipe. Ils le savent tous. Pas besoin d'en débattre.

A la Bonbonnera, le mythique stade de Boca Juniors, mon club de cœur, j'ai tout fait.

J'ai réécrit l'histoire du football. J'ai donné du bonheur à profusion à des millions, voire des milliards de personnes à travers le monde.

A Barcelone, j'ai mis le Camp Nou à mes pieds. Je suis Diego. Rien d'étonnant ! En 1986, j'ai battu l'Angleterre grâce à ma main.

Mais pas que ! Il fallait s'appeler Diego Maradona pour réaliser un tel exploit. Je viens du ciel.

Ce qui fait de moi un être Supérieur aux terriens. J'ai gagné la Coupe du Monde 1986 au Mexique à moi tout seul.

Pour certains, je suis un mythe. Pour d'autres, je suis une icône.

Mais moi je crois que je suis la réincarnation de la Perfection. Pelé m'a vu jouer et chaque fois il comprenait que c'est moi le roi. Platini m'a connu dans ma dimension stratosphérique et il savait que je n'étais pas simple.

Je suis Diego. Je m'appelle Armando. On m'appelait Maradona. J'ai offert du génie pendant plus d'une décennie. J'ai surclassé le football. Il était temps pour moi de m'en aller rejoindre la félicité éternelle. Je suis Diego Armando Maradona. Je suis la Star éternelle.

Au revoir Légende. 
Adios el Maestro.
Thank you. 
Gracias. 
Merci.

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Richard Oulai

Conseiller en communication - Copywriter - Rédacteur de discours - Personal branding & Storytelling Specialist