L’échange d’avant-match entre la presse et l’entraineur adjoint de la Tunisie s’est fait sans microphone en raison d’un défaut de paiement d’un prestataire privé chargé de sonoriser les micros.

On lui coupe son salaire, il leur coupe les micros. Vendredi, un technicien a saboté une conférence de presse avant le quart de finale de la CAN Tunisie-Burkina pour protester contre l’organisation qui ne l’aurait toujours pas payé.

La Tunisie avait rendez-vous avec la presse ce vendredi à 11h30 GMT, pour la traditionnelle conférence de presse d’avant match.

Peu avant l’arrivée de l’entraineur adjoint des Aigles de Carthage, Jalal Al-Qadri, accompagné du joueur Wahbi Al-Kharz, un individu a fait irruption dans la salle de conférence de presse du stade Roumdé Adjia de Garoua et a débranché le matériel consacré à la sonorisation des microphones baladeurs de la salle.

C’est une fois la conférence de presse lancée, que l’on s’est aperçu que les micros destinés à poser les questions ne donnaient pas. L’échange s’est finalement fait de vives voix.

Selon les infos africafootunited.com, l’individu ayant débranché le matériel est le principal prestataire chargé de sonoriser les micros dans la salle de conférence du stade de Garoua.

Il n’a jamais été payé, jusqu’aujourd’hui. Conscient que la compétition s’achève demain à Garoua, il a décidé de passer à des actions fortes, en débranchant son matériel.

Toujours selon les infos AFU, il réclame 35 000 FCFA pour toutes les conférences de presse dont son matériel a contribué à rendre possible, soit 5000 FCFA par conférence.