Vous êtes ici

Back to top

APRNEWS - France : Eric Zemmour évoque une "guerre ethnique et raciale"

Eric Zemmour, "Nous sommes dans les prodromes d'une guerre civile, ça se voit"
Vendredi, 30 juin 2023

APRNEWS - France : Eric Zemmour évoque une "guerre ethnique et raciale"

APRNEWS - "Nous sommes dans les prodromes d'une guerre civile, ça se voit"

APRNEWS - Le président de Reconquête, Éric Zemmour, a défendu vendredi le principe d'une "répression féroce" contre les auteurs des violences qui embrasent toute la France qu'il décrit comme les prémices d'une "guerre civile", "une guerre ethnique". 

"Il faut une répression féroce, c'est la répression qui fait peur", a déclaré l'ancien candidat à la présidentielle au micro d'Europe 1. "Nous sommes dans les prodromes d'une guerre civile, ça se voit", a-t-il complété, évoquant une "guerre ethnique", "une guerre raciale". "On voit bien les forces en présence, je pense effectivement qu'il faut quelqu'un de déterminé et de ferme" à la tête du pouvoir, a-t-il insisté. 

ZAKARIA ABDELKAFI / AFP
ZAKARIA ABDELKAFI / AFPIncendie dans une école de musique à Nanterre, après des émeutes, le 27 juin 2023

Bâtiments publics dégradés, magasins pillés, véhicules incendiés... De nombreuses villes de région parisienne et de province se sont réveillées vendredi avec les stigmates d'une nouvelle nuit de violences, la troisième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, 17 ans, tué par un policier. Ces violences, qui rappellent celles des émeutes de 2005, sont "plus graves", a estimé M. Zemmour, car selon lui les quelque 40.000 forces de l'ordre déployées dans la nuit de jeudi à vendredi "sont dépassées" et "ont des ordres de ne pas aller au contact". "On a peur qu'il y ait des morts, on a peur qu'il y ait des affrontements qui dégénèrent". "L'État cède, l'État se couche", a-t-il asséné. 

Pour lui par ailleurs, "c'est pire qu'en 2005" parce que ce ne sont plus seulement les banlieues des grandes villes qui sont touchées. "Là, toute la France est touchée parce que, depuis 20 ans, on a réparti les immigrés", a résumé l'ancien candidat à la présidentielle.