« Je suis heureux de ce qui se passe au SÉNÉGAL parce que je constate que la jeunesse est en train de se réveiller et qu’elle est en train de comprendre que c’est le peuple qui a le pouvoir.

Parce que les politiciens font en Afrique comme si ce sont eux qui avaient le pouvoir, mais en réalité, ils ne sont rien.
Nous sommes plus nombreux qu’eux.

Le Sénégal, aujourd’hui a été un peu un laboratoire pour la jeunesse africaine.
Le peuple a décidé que c’est DIOMAYE FAYE qui va le diriger. Et pour moi, c’est un événement historique, et je pense que c’est un mouvement qui va inspirer d’autres jeunes.

Il faut saluer la grandeur d'OUSMANE SONKO qui a su que s’il voulait forcer, des jeunes allaient descendre dans les rues et ça pouvait créer des morts. Mais au lieu d’envoyer les enfants des gens dans les rues, voici un monsieur qui met le Sénégal au-dessus de sa candidature et positionne quelqu’un d’autre. 

Il y a eu en Côte d’Ivoire ALASSANE OUATTARA et LAURENT GBAGBO. Il y a eu des morts… 
SONKO est donc un homme inspirant et je pense que c’est la première fois que je vois ça. 

DIOMAYE FAYE a été élu, mais l’homme le plus puissant, tout le monde sait que c’est OUSMANE SONKO et c’est extraordinaire. 

(…) Les gens doivent comprendre que le peuple, c’est l’anti balle, lorsqu’il se sent trahi qu’il te lâche, t’es mort.»