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APRNEWS : Malaisie - Condamné pour corruption, l'ex-Premier ministre Najib Razak sollicitera la grâce royale

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Sa peine de 12 ans de prison a été réduite de moitié la semaine dernière

L'ancien Premier ministre malaisien Najib Razak pourrait solliciter la grâce royale pour faire lever sa peine de six ans d'emprisonnement, a déclaré son avocat, mercredi.

Cela fait suite à la réduction de moitié de la peine d'emprisonnement de Najib pour corruption, réduite à six ans la semaine dernière.

Shafee Abdullah, l'avocat de Najib, a déclaré qu'il "voulait attendre le bon moment pour déposer la requête", a rapporté Free Malaysia Today News.

"Nous pensons sérieusement à une autre demande de grâce", a-t-il déclaré.

Najib, 70 ans, a été condamné en 2022 dans des affaires liées à 1Malaysia Development Berhad (1MDB), un fonds d'État qu'il avait créé pour stimuler le développement économique.

La commission des grâces du pays d'Asie du Sud-Est a ordonné que la peine de l'ancien premier ministre soit réduite de moitié, soit de six ans, de sorte qu'il pourra être libéré en août 2028.

Le comité a également décidé de réduire l'amende de 210 millions de ringgits malaisiens (44,5 millions de dollars) à 50 millions de ringgits malaisiens (10,5 millions de dollars). Sa libération anticipée sera subordonnée au paiement de cette somme.

Najib purge sa peine à la prison de Kajang, située dans la région de Sungai Jelok, dans la province de Selangor.

La réduction de la peine de l’ancien Premier ministre a toutefois suscité des critiques à l'encontre du gouvernement d'union nationale.

"Le manque de transparence du gouvernement concernant l'avis soumis à la commission des grâces témoigne d'un mépris pour le droit du peuple à connaître la vérité", a déclaré Bersih, un organisme de surveillance des élections, dans un communiqué.

Bersih, ou Coalition pour des élections propres et équitables, a déclaré que la réduction de peine n'était que la "dernière récompense" accordée aux "élites politiques" et qu'elle avait "alimenté la colère du peuple".

"Cette situation indique clairement que le peuple ne peut plus rester silencieux, alors que le processus de réforme institutionnelle et politique du pays prend une mauvaise tournure", a déclaré Bersih.