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APRNEWS: Côte d'Ivoire - Plusieurs réseaux de trafic d'animaux vivants démantelés

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ABIDJAN, 1er février - Gaspard Julien-Laferrière, responsable de l'Organisation non gouvernementale EAGLE-Côte d'Ivoire, a annoncé mercredi que d'importants réseaux de trafic d'animaux vivants ont été démantelés en Côte d'Ivoire au cours des derniers mois.

Dans un communiqué dont Xinhua a obtenu copie, le responsable de l'ONG a salué l'implication des autorités ivoiriennes dans la lutte contre le trafic d'espèces animales protégées du pays.

"La collaboration entre l'Unité de lutte contre la criminalité transnationale (UCT), des ONG, la Police forestière et le ministère des Eaux et Forêts a permis d'interpeller au mois d'avril 2023 deux individus ayant fait de leur spécialité le trafic de perroquets, notamment les gris du Gabon, intégralement protégés. Ces trafiquants avaient été pris en possession de 115 perroquets dont 110 gris du Gabon", a précisé M. Julien-Laferrière.

Onze autres perroquets timneh ont été par la suite saisis. Ainsi, les autorités ont fait une saisie totale de 126 perroquets dont 110 gris du Gabon intégralement protégés, 13 timneh et 3 robustes.

"Au mois de novembre, deux autres individus étaient appréhendés en flagrant délit de vente d'un bébé chimpanzé âgé entre un et deux ans lors d'une opération conjointe dans la ville de Blolequin, à l'ouest de la Côte d'Ivoire", a rappelé M. Julien-Laferrière.

Evoquant l'impact du trafic sur les populations d'animaux sauvages, le responsable a fait remarquer que "l'habitat de ces espèces se fait de plus en plus rare et ces animaux sont attaqués dans leurs derniers refuges pour leur valeur sur le marché. Quand on déstabilise ce type de réseau, on donne un répit à ces espèces".

"Nous sommes satisfaits de l'année 2023, la synergie avec les autorités ivoiriennes a permis de déstabiliser plusieurs réseaux", indique le communiqué.

Le commerce illégal d'espèces sauvages constitue un crime organisé transnational majeur et le gouvernement de Côte d'Ivoire et des organisations de la société civile ont décidé de mener des actions conjointes pour freiner le fléau, selon des observateurs locaux