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APRNEWS:En Chine, ce millionnaire passe son bac pour la 27e fois…

APRNEWS- Liang Shi examinant des copies avant l’examen à Chengdu, dans la province chinoise du Sichuan (sud-ouest). Ce vendredi 23 juin 2023, il a appris qu’il avait raté pour la 27e fois le bac chinois. | AFP / LIANG SHI
Lundi, 26 juin 2023

APRNEWS:En Chine, ce millionnaire passe son bac pour la 27e fois…

APRNEWS- C’est l’histoire d’une ténacité à toute épreuve, mais qui n’est jamais couronnée de succès. Liang Shi, millionnaire qui a fait fortune en fondant son entreprise de matériaux de construction, a un grand regret. Il n’a jamais réussi le gookoo , terrible examen chinois qui permet d’entrer à l’université.

APRNEWS-  À 56 ans, il a donc décidé de passer à nouveau ce test, équivalent du baccalauréat français. Mais, vendredi 23 juin 2023, les résultats sont tombés.

Nouvel échec. Et ce, pour la 27e fois.

Après avoir échoué à l’examen une première fois à l’âge de 16 ans, cet homme obstiné l’avait repassé, toujours en vain, près de dix fois, avant de devoir arrêter, atteint par la limite d’âge (25 ans) imposée à l’époque. Dès que cette limite a été levée en 2001, Liang Shi s’est dit qu’il avait une nouvelle chance.

l a tenté à chaque fois après des mois de « vie de moine », comme le relate l’Agence France presse (AFP) : levé chaque jour à l’aube pour passer 12 heures par jour dans les livres scolaires, pas d’alcool, pas de distractions, pas même de parties de mah-jong, son jeu favori, avec ses amis. Mais ça n’a pas suffi.

Un score insuffisant pour rentrer dans aucune université

Le résultat de cette année fait douter le millionnaire. « Je pensais bien que je n’aurais pas un score suffisant pour entrer à l’Université du Sichuan. Mais je ne m’attendais pas à ce que mon score ne me permette d’entrer dans aucune université, même les moins cotées », a-t-il raconté à l’AFP.

Un millionnaire découragé

« Mais si vraiment je ne vois pas d’amélioration, je me dis que ce n’est peut-être plus la peine de le tenter. J’ai vraiment travaillé très dur chaque jour. Je ne sais pas pour l’instant si je vais encore le retenter l’an prochain », a-t-il avoué d’un air fatigué.

D’un autre côté, il a du mal à imaginer abandonner. « Si j’arrête de me présenter au gaokao, chaque tasse de thé que je boirai pendant le restant de ma vie aura un goût de regret. »