APRNEWS - Une décision qui fait suite, entre autres, au contentieux entre leur candidat et le Conseil constitutionnel, accusé de corruption par l’ancien parti au pouvoir.

''Nous magnifions cette décision parce que c’est une décision qui rend la justice. Nous magnifions cette décision du reporter des élections par le président de la République parce qu’on ne pouvait pas organiser ces élections sans le frère Abdou Karim Meïssa Wade qui est la seule alternative viable, fiable pour faire émerger ce pays.'', explique Franck Dady Diatta, leader de la jeunesse libérale.

Du côté des autres formations de l’opposition, le report de l’élection est dur à encaisser. Ici, dans le quartier général du candidat Khalifa Sall, la nouvelle est tombée comme un couperet à la veille du début de la campagne électorale. La colère est le sentiment le mieux partagé.

Le choc est immense après la décision du président Macky Sall de reporter la présidentielle du 25 février même si tout le monde attendait cette décision après les rumeurs de ces derniers jours. 

Ce qui manque le plus les esprits, c’est les raisons invoquées qui font suite à la mise sur pied d’une commission d’enquête parlementaire visant le Conseil constitutionnel accusé, entre autres, de corruption par le candidat Karim Wade après avoir été recalé. 

Maintenant, la question qui se pose est de savoir : qu’adviendra-t-il de la présidence de Macky Sall au-delà du 3 avril ?