
APRNEWS: La Côte d‘ivoire ne mérite ni l’arbitraire, ni l’exclusion.
Lors de sa réunion du 5 avril 2025, le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a examiné l'actualité socio-politique, mettant en lumière l'acharnement judiciaire injuste contre Koné Kamaraté Souleymane, alias Soul To Soul, vice-président du GPS. Soul To Soul a subi de multiples reports avant l'ouverture de son procès le 4 mars 2025, révélant une partialité flagrante de la justice ivoirienne. Alors que d'autres personnalités sont impliquées dans l'affaire, seul Soul To Soul est poursuivi, en raison de sa fidélité à Guillaume Soro. Cette discrimination politique vise à affaiblir GPS et ses membres, dénonçant ainsi un traitement judiciaire inéquitable et partial.
𝐃𝐄́𝐂𝐋𝐀𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍° 𝟎𝟎𝟒-𝟐𝟎𝟐𝟓 𝐃𝐄 𝐆𝐄́𝐍𝐄́𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐓 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐋𝐈𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄𝐒 (𝐆𝐏𝐒) 𝐑𝐄𝐋𝐀𝐓𝐈𝐕𝐄 𝐀̀ 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le samedi 05 avril 2025, à l’occasion de sa réunion ordinaire, le Cadre restreint de Générations et Peuples Solidaires (GPS) a procédé à l’analyse de l’actualité socio-politique internationale et nationale. Un intérêt particulier a été porté aux points ci-après.
𝗗𝘂 𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗷𝘂𝗱𝗶𝗰𝗶𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗶𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝗳𝗹𝗶𝗴𝗲́ 𝗮̀ 𝗞𝗼𝗻𝗲́ 𝗞𝗮𝗺𝗮𝗿𝗮𝘁𝗲́ 𝗦𝗼𝘂𝗹𝗲𝘆𝗺𝗮𝗻𝗲 𝗱𝗶𝘁 “𝗦𝗼𝘂𝗹 𝗧𝗼 𝗦𝗼𝘂𝗹”
Depuis près d’un an, notre camarade Koné Kamaraté Souleymane, dit Soul To Soul, vice-président de Générations et Peuples Solidaires (GPS), est victime d’un acharnement judiciaire aussi injustifiable qu’inacceptable, révélateur des dérives graves de l’appareil judiciaire ivoirien.
En effet, le 23 mai 2024, Soul To Soul recevait une convocation pour comparaître devant le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau dans le cadre de l’affaire dite “de la villa de Guillaume Soro”. Cette convocation ouvrait ainsi la voie à un véritable marathon judiciaire : plus de quinze reports successifs jusqu’à l’ouverture officielle du procès intervenue le 4 mars 2025. Une manœuvre dilatoire, dissimulant mal une volonté de briser un homme fidèle, loyal et engagé aux côtés du Président de GPS, son Excellence Monsieur Soro Kigbafori Guillaume.
Le plus révoltant dans cette procédure reste l’extrême partialité de la justice ivoirienne. Celle-ci s’illustre par le ciblage exclusif de Soul To Soul alors que plusieurs autres personnalités sont pourtant citées dans le dossier, sans qu’aucune ne soit inquiétée. Parmi elles figurent :
● 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗲𝗹 𝗔𝗺𝗼𝗻-𝗧𝗮𝗻𝗼𝗵, alors ministre de l’Urbanisme ;
● 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗞𝗼𝗳𝗳𝗶 𝗗𝗶𝗯𝘆 (paix à son âme), ancien ministre de l’Économie et des Finances ;
● 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗦𝗶𝗺𝗼𝗻𝗲 𝗠𝗮𝗺𝗮 𝗗𝗷𝗲𝗱𝗷𝗲, alors directrice générale du Trésor public ;
● 𝗠𝗼𝗻𝘀𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗞𝗼𝗻𝗲́ 𝗧𝗶𝗲́𝗺𝗼𝗸𝗼 𝗠𝗲𝘆𝗹𝗶𝗲𝘁, directeur de cabinet du Premier ministre Soro ;
● 𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗘𝗿𝗶𝗸𝗮 𝗗𝘂𝗽𝗮𝗿𝗰, impliquée dans la réhabilitation de la résidence ;
● 𝗠𝗮𝗶̂𝘁𝗿𝗲 𝗥𝗲𝗻𝗲́ 𝗡’𝗚𝘂𝗲𝘀𝘀𝗮𝗻, notaire ayant monté la SCI EBUR à l’origine de l’opération.
Pourquoi donc seul Monsieur Koné Kamaraté Souleymane dit « Soul To Soul » est-il poursuivi ? La réponse est évidente : il paie pour sa loyauté à Guillaume Soro. À travers lui, c’est encore une fois GPS qu’on cherche à atteindre. Ce ciblage sélectif ne repose sur aucune logique juridique, mais plutôt sur une volonté politique claire d’exclure, de neutraliser et d’humilier un leader dont le seul crime est de rester fidèle à ses convictions.
Nous dénonçons avec fermeté le traitement judiciaire à géométrie variable réservé aux membres de GPS. Contrairement à d’autres situations, les militants et cadres de GPS sont systématiquement arrêtés, détenus, malmenés après un simulacre de procès.
Faut-il rappeler que :
● 𝗠𝗮𝗺𝗮𝗱𝗼𝘂 𝗧𝗿𝗮𝗼𝗿𝗲́, militant de GPS, a été condamné à deux ans de prison ferme pour avoir exprimé une opinion sur Facebook, laquelle opinion a été étayée par la Lettre du continent, sans que cette dernière ne soit inquiètée. Comble d’hérésie, cette peine a été confirmée en appel en janvier 2025 au mépris du droit positif ivoirien ;
● 𝗞𝗮𝗻𝗱𝗼 𝗦𝗼𝘂𝗺𝗮𝗵𝗼𝗿𝗼, pour avoir simplement signé une déclaration politique appelant à une réforme électorale, a également écopé de deux ans de prison ferme, au nom d’un prétendu “maintien illégal de parti politique”.
Ce que nous observons n’est pas une justice. C’est une machine à broyer les opposants, une parodie d’État de droit où la balance judiciaire penche toujours du même côté.
𝗚𝗣𝗦 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝘂𝗴𝗲𝘀 𝗶𝘃𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗰𝗲𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝘀𝗲 𝗿𝗶𝗱𝗶𝗰𝘂𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 et à retrouver le sens de l’honneur en accomplissant leur travail avec courage et droiture. Le Cadre restreint de GPS exige l’arrêt immédiat de cet acharnement judiciaire à fort relent politique, du reste aussi inutile qu’injuste contre Soul To Soul et tous les autres militants de GPS qui sont victimes de la même persécution.
Nous interpellons également la communauté nationale et internationale, les défenseurs des droits humains, les organisations de juristes, et tous les Ivoiriens épris de justice : ne restons pas silencieux face à ce qui s’apparente à une chasse aux sorcières politique.
𝑳𝙚 𝙘𝒐𝙢𝒃𝙖𝒕 𝒑𝙤𝒖𝙧 𝙪𝒏𝙚 𝙟𝒖𝙨𝒕𝙞𝒄𝙚 𝙞𝒏𝙙𝒆́𝙥𝒆𝙣𝒅𝙖𝒏𝙩𝒆, 𝙞𝒎𝙥𝒂𝙧𝒕𝙞𝒂𝙡𝒆 𝒆𝙩 𝙚́𝒒𝙪𝒊𝙩𝒂𝙗𝒍𝙚 𝙣𝒆 𝒑𝙚𝒖𝙩 𝙚̂𝒕𝙧𝒆 𝒓𝙚𝒎𝙞𝒔 𝒂̀ 𝒅𝙚𝒎𝙖𝒊𝙣. 𝑰𝙡 𝙨𝒆 𝒋𝙤𝒖𝙚 𝙢𝒂𝙞𝒏𝙩𝒆𝙣𝒂𝙣𝒕, 𝙞𝒄𝙞, 𝒆𝙣 𝘾𝒐̂𝙩𝒆 𝒅’𝑰𝙫𝒐𝙞𝒓𝙚.
𝗗𝗲 𝗹𝗮 𝗴𝗿𝗲̀𝘃𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗲́𝗱𝘂𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻-𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻
L’Intersyndicale du Ministère de L’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (IS-MENA) et l’Intersyndicale du Ministère de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage (IS-METFPA), ont lancé un mot d’ordre de grève les 3 et 4 avril 2025 pour exiger l’octroi aux fonctionnaires du Secteur Éducation-Formation d’une prime d’incitation à l’instar des fonctionnaires de plusieurs autres ministères.
À noter qu’à la veille de la grève (dans la nuit du 2 au 3 avril), des policiers encagoulés ont fait une descente au domicile de Ghislain Duggary Assy, Secrétaire national chargé de la Communication au Bureau Exécutif National du Mouvement des Enseignants dans la dynamique de la Dignité (MEDD), ont fracturé les portes d’accès à son domicile et ont procédé à son enlèvement en présence de son épouse et de sa fillette traumatisées par la violence de l’opération. Le 4 avril 2025, le syndicaliste enlevé a été placé sous mandat de dépôt par le Parquet pour, dit-il, «coalition d’agents publics et entrave au fonctionnement des services publics ».
Le 5 avril 2025, la Ministre d’État, Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, par un communiqué, a exigé des grévistes la reprise du travail le lundi 7 avril 2025 à 7 h, faute de quoi, ils seraient considérés comme démissionnaires et par conséquent radiés des effectifs de la Fonction publique.
Au regard de ce qui précède, GPS :
• 𝒄𝙤𝒏𝙙𝒂𝙢𝒏𝙚 𝙡’𝙚𝒏𝙡𝒆̀𝙫𝒆𝙢𝒆𝙣𝒕 𝒅𝙪 𝙨𝒚𝙣𝒅𝙞𝒄𝙖𝒍𝙞𝒔𝙩𝒆 Ghislain Duggary Assy et sa mise sous mandat de dépôt ;
• 𝙘𝒐𝙣𝒔𝙞𝒅𝙚̀𝒓𝙚 𝙘𝒆𝙩 𝙖𝒄𝙩𝒆 𝒄𝙤𝒎𝙢𝒆 𝒖𝙣𝒆 𝒗𝙞𝒐𝙡𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 intolérable du droit syndical garanti par la Constitution, le Bureau International du Travail (BIT), ainsi que bien d’autres Conventions internationales ;
• 𝒆𝙭𝒊𝙜𝒆 𝒍𝙖 𝙡𝒊𝙗𝒆́𝙧𝒂𝙩𝒊𝙤𝒏 𝒊𝙢𝒎𝙚́𝒅𝙞𝒂𝙩𝒆 du syndicaliste incarcéré pour avoir exercé son droit syndical ;
• 𝙖𝒑𝙥𝒐𝙧𝒕𝙚 𝙨𝒐𝙣 𝙨𝒐𝙪𝒕𝙞𝒆𝙣 aux enseignants dans ce combat pour l’amélioration de leurs conditions de vie et la restauration de leur dignité ;
• 𝙚𝒔𝙩𝒊𝙢𝒆 𝒒𝙪𝒆 𝒍’𝒐𝙘𝒕𝙧𝒐𝙞 𝙙𝒆 𝒍𝙖 𝙥𝒓𝙞𝒎𝙚 d’incitation aux fonctionnaires du secteur Éducation-Formation est un impératif en ce sens qu’il viendrait corriger une iniquité de traitement des fonctionnaires au sein de la Fonction publique ;
• 𝙖𝒑𝙥𝒆𝙡𝒍𝙚 𝙪𝒏𝙚 𝙚́𝒏𝙞𝒆̀𝙢𝒆 𝒇𝙤𝒊𝙨 𝙡𝒆 𝑮𝙤𝒖𝙫𝒆𝙧𝒏𝙚𝒎𝙚𝒏𝙩 au dialogue afin de dénouer une crise qui n’a que trop duré et, qui nuit gravement à la formation des enfants ivoiriens ;
• 𝒓𝙖𝒑𝙥𝒆𝙡𝒍𝙚 𝙖𝒖 𝑮𝙤𝒖𝙫𝒆𝙧𝒏𝙚𝒎𝙚𝒏𝙩 qu’une grève est un droit inaliénable du travailleur qui ne saurait aboutir sur une quelconque radiation de celui-ci.
𝗗𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗠𝗠. 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼, 𝗚𝘂𝗶𝗹𝗹𝗮𝘂𝗺𝗲 𝗞𝗶𝗴𝗯𝗮𝗳𝗼𝗿𝗶 𝗦𝗼𝗿𝗼 𝗲𝘁 𝗖𝗵𝗮𝗿𝗹𝗲𝘀 𝗕𝗹𝗲́ 𝗚𝗼𝘂𝗱𝗲́ 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗲́𝗹𝗲𝗰𝘁𝗼𝗿𝗮𝗹𝗲
Le Cadre restreint note avec regret et amertume que le RHDP persiste dans sa volonté de créer une crise des élections par la manipulation du fichier électoral, en dépit des interpellations de l’opposition.
En effet, le lundi 17 mars 2025, la Commission Électorale Indépendante (CEI) a publié la liste électorale provisoire en vue des élections à venir. Cette liste ne comporte ni le nom de l’ancien Premier ministre Kigbafori Guillaume Soro, ni celui du Président Laurent Gbagbo, ni celui de Monsieur Charles Blé Goudé. Une aberration inacceptable et périlleuse pour la paix sociale, à laquelle les organisations politiques des trois leaders ont vivement réagi.
𝙂𝙋𝙎, 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙪𝙣 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚́, 𝙖 𝙙𝙚́𝙣𝙤𝙣𝙘𝙚́ 𝙡’𝙞𝙢𝙥𝙤𝙨𝙩𝙪𝙧𝙚 et l’infamie orchestrées par la CEI, qui choisit de conduire délibérément la Côte d’Ivoire vers une impasse préélectorale. GPS a réaffirmé son exigence ferme de voir les noms de ces personnalités politiques inscrits sur la liste électorale, conformément à l’article 5 de la Constitution, qui reconnaît à tout citoyen le droit de participer à la vie politique de son pays.
𝙇𝙚 𝙋𝙖𝙧𝙩𝙞 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙚𝙪𝙥𝙡𝙚𝙨 𝙖𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 (𝙋𝙋𝘼-𝘾𝙄), de son côté, a exigé la réinscription du Président Laurent Gbagbo et invité ses partisans à se mobiliser car le refus d’inscription du président Gbagbo serait considéré comme un acte de mépris et de vengeance qui ne saurait rester sans réaction de sa part.
𝙇𝙚 𝙋𝙖𝙧𝙩𝙞 𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙞𝙚𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙏𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 (𝙋𝙄𝙏), par la voix de son président Monsieur Daniel Aka Ahizi, a également dénoncé l’arbitraire électoral en cours. Se fondant sur les principes d’égalité, de refus de l’exclusion et de l’arbitraire, le PIT a exigé du Gouvernement RHDP la réinscription sans délai du Président Laurent Gbagbo, de l’ancien Premier ministre Guillaume Soro et de Monsieur Charles Blé Goudé, afin que notre pays puisse choisir librement ses dirigeants dans un climat de paix et de stabilité.
𝙇𝙖 𝘾𝙤𝙖𝙡𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡’𝘼𝙡𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙣𝙘𝙚 𝙋𝙖𝙘𝙞𝙛𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙚𝙣 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 (𝘾𝙖𝙥-𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚), regroupant plusieurs partis engagés pour une transition démocratique apaisée, s’est également élevée contre cette situation inique pour exiger la réintégration des trois figures majeures précitées sur la liste électorale.
𝙇𝙖 𝘾𝙤𝙣𝙛𝙚́𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝙀́𝙫𝙚̂𝙦𝙪𝙚𝙨 𝘾𝙖𝙩𝙝𝙤𝙡𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙙𝙚 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 (𝘾𝙀𝘾𝘾𝙄), dans une déclaration du 11 mars 2025, a pour sa part lancé un appel pressant à la CEI et au gouvernement « pour une élection présidentielle juste, transparente, inclusive et apaisée ». Exprimant leur inquiétude quant aux risques d’une nouvelle crise sociale avec son cortège de conflits intercommunautaires, de dislocation familiale, de violences et de déshumanisation, les évêques appellent à « une décision d’intégration politique de tous les candidats » dans un souci d’éthique et de légitimité démocratique.
𝙁𝙖𝙘𝙚 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙜𝙧𝙖𝙫𝙞𝙩𝙚́ 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙨𝙞𝙩𝙪𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣, 𝙂𝙋𝙎 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙨 𝙙’𝙤𝙥𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙞𝙡𝙚𝙣𝙘𝙞𝙚𝙪𝙭 𝙖̀ 𝙨𝙤𝙧𝙩𝙞𝙧 𝙙𝙚 𝙡𝙚𝙪𝙧 𝙢𝙪𝙩𝙞𝙨𝙢𝙚, qui pourrait être perçu comme une forme de complicité passive avec le régime en place. Ce silence, en rupture avec l’esprit de solidarité démocratique, ne fait que renforcer les dérives autoritaires du pouvoir RHDP.
𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗼𝘂𝗿𝗾𝘂𝗼𝗶, 𝗹𝗲 𝗖𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗥𝗲𝘀𝘁𝗿𝗲𝗶𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗚𝗣𝗦 :
• 𝒓𝙚́𝒂𝙛𝒇𝙞𝒓𝙢𝒆 𝒔𝙤𝒏 𝒆𝙭𝒊𝙜𝒆𝙣𝒄𝙚 𝙣𝒐𝙣 𝙣𝒆́𝙜𝒐𝙘𝒊𝙖𝒃𝙡𝒆 de réinscription sur la liste électorale de MM. Laurent Gbagbo, Guillaume Kigbafori Soro et Charles Blé Goudé ;
• 𝙧𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙦𝙪’𝙚𝙣 2019, 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙪𝙧 𝘼𝙛𝙧𝙞𝙘𝙖𝙞𝙣𝙚 𝙙𝙚𝙨 𝘿𝙧𝙤𝙞𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙡’𝙃𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙋𝙚𝙪𝙥𝙡𝙚𝙨 (𝘾𝘼𝘿𝙃𝙋), dans une démarche anticipative et soucieuse de la stabilité de la Côte d’Ivoire, avait instruit l’État ivoirien d’inscrire les noms du Président Gbagbo et du Premier ministre SORO sur la liste électorale ;
• 𝙘𝙝𝙖𝙧𝙜𝙚 𝙈𝙚 𝘼𝙛𝙛𝙤𝙪𝙨𝙨𝙞𝙖𝙩𝙖 𝘽𝙖𝙢𝙗𝙖-𝙇𝙖𝙢𝙞𝙣𝙚, 𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚𝙣𝙣𝙚 𝙢𝙞𝙣𝙞𝙨𝙩𝙧𝙚, 𝙖𝙫𝙤𝙘𝙖𝙩𝙚 et membre fondatrice de GPS, d’activer sans délai le conseil juridique de Monsieur Guillaume Soro, en vue d’engager la bataille judiciaire pour restaurer pleinement son droit inaliénable de se porter candidat et de figurer de droit sur la liste électorale nationale ;
• 𝙞𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙞𝙩 𝙈𝙚 𝘼𝙛𝙛𝙤𝙪𝙨𝙨𝙞𝙖𝙩𝙖 𝘽𝙖𝙢𝙗𝙖-𝙇𝙖𝙢𝙞𝙣𝙚 𝙙’𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙧 𝙚𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙖𝙘𝙩 avec les conseils du Président Laurent Gbagbo et de Monsieur Charles Blé Goudé, en vue de mettre en place une coordination juridique rigoureuse et efficiente, afin de faire triompher le droit face à l’arbitraire ;
• 𝒍𝙖𝒏𝙘𝒆 𝒖𝙣 𝙖𝒑𝙥𝒆𝙡 𝙨𝒐𝙡𝒆𝙣𝒏𝙚𝒍 𝒂̀ 𝒍𝙖 𝙙𝒊𝙖𝒔𝙥𝒐𝙧𝒂 𝒊𝙫𝒐𝙞𝒓𝙞𝒆𝙣𝒏𝙚, partout dans le monde, pour qu’elle se mobilise massivement et engage des actions graduelles de protestation pacifique, dans le but d’obtenir des élections inclusives, justes et transparentes en Côte d’Ivoire ;
• 𝙖𝙣𝙣𝙤𝙣𝙘𝙚 𝙡’𝙖𝙙𝙤𝙥𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙞𝙢𝙢𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩𝙚 𝙙’𝙪𝙣 𝙥𝙡𝙖𝙣 𝙙’𝙖𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙨𝙩𝙧𝙖𝙩𝙚́𝙜𝙞𝙦𝙪𝙚 structuré, qui encadrera cette lutte sur les plans judiciaire, juridique, politique, diplomatique et citoyen, conformément à la vision républicaine de GPS.
𝗚𝗣𝗦 𝗶𝗻𝘃𝗶𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗺𝗺𝘂𝗻𝗮𝘂𝘁𝗲́ 𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲 𝗮̀ 𝘀𝗲 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗮𝘂𝘅 𝗰𝗼̂𝘁𝗲́𝘀 𝗱𝘂 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲 𝗶𝘃𝗼𝗶𝗿𝗶𝗲𝗻 pour garantir des élections justes, transparentes et inclusives en 2025, seules garantes d’une paix durable et d’une alternance démocratique crédible.
Pour finir, le Cadre restreint de GPS exprime, à nouveau, ses profondes inquiétudes quant à la dégradation continue des fondamentaux de la démocratie en Côte d’Ivoire et en appelle à la responsabilité historique du devoir national de tous les ivoiriens dans la lutte pour la paix et la tranquillité dans notre pays.
𝙇𝙖 𝘾𝙤̂𝙩𝙚 𝙙’𝙄𝙫𝙤𝙞𝙧𝙚 𝙣𝙚 𝙢𝙚́𝙧𝙞𝙩𝙚 𝙣𝙞 𝙡’𝙖𝙧𝙗𝙞𝙩𝙧𝙖𝙞𝙧𝙚, 𝙣𝙞 𝙡’𝙚𝙭𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣. 𝙀𝙡𝙡𝙚 𝙢𝙚́𝙧𝙞𝙩𝙚 𝙡𝙖 𝙟𝙪𝙨𝙩𝙞𝙘𝙚, 𝙡𝙖 𝙡𝙞𝙗𝙚𝙧𝙩𝙚́ 𝙚𝙩 𝙡𝙖 𝙙𝙚́𝙢𝙤𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙚.
𝐅𝐚𝐢𝐭 𝐚̀ 𝐀𝐛𝐢𝐝𝐣𝐚𝐧, 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐝𝐢 𝟎𝟖 𝐚𝐯𝐫𝐢𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟓
𝐋𝐞 𝐂𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐫𝐞𝐢𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐏𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞𝐬 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 (𝐆𝐏𝐒)
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