
APRNEWS: Affaire Bob le Mannequin – L’association des victimes « Solidarité Wê » a déposé une plainte à Paris
Dans un contexte de tensions persistantes en Côte d'Ivoire, Martine Keï Vao, une militante de la justice, a révélé des aveux de crimes contre l'humanité par Sidibé Ibrahim Karamoko, alias Bob Le Mannequin. L'Association de Victimes "Solidarité Wê" a déposé un dossier à la Cour Pénale Internationale pour enquêter sur les crimes commis lors des crises ivoiriennes. Cette action vise à briser le silence et l'impunité pour les victimes, montrant un engagement fort envers la justice et la résilience. Martine Keï Vao prévoit de donner plus de détails sur cette affaire lors d'une émission télévisée, soulignant l'importance de la justice pour la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.

Un Appel à la Justice pour les Victimes en Côte d’Ivoire
Dans un contexte de tensions politiques et sociales persistantes en Côte d’Ivoire, l’annonce faite par Martine Keï Vao, figure emblématique de la lutte pour la justice, a suscité une onde de choc parmi les Ivoiriens et au-delà. Dans son message adressé à ses compatriotes, elle évoque les récents aveux de crimes contre l’humanité par Sidibé Ibrahim Karamoko, alias Bob Le Mannequin, qui a fait le tour des réseaux sociaux.
L’Association de Victimes « Solidarité Wê », dont Martine Keï Vao est une représentante active, a déjà pris des mesures significatives en introduisant un dossier auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) à La Haye. Ce dossier vise à faire lumière sur des actes criminels graves commis durant les périodes de crise en Côte d’Ivoire. L’association a récemment déposé une plainte à Paris contre Karamoko et a transmis tous les éléments de preuve nécessaires à la CPI pour complément d’enquête dans le cadre du dossier Côte d’Ivoire .
Cette démarche témoigne non seulement d’une volonté indéfectible de justice mais aussi d’une résilience face aux injustices passées. Les victimes des conflits en Côte d’Ivoire ont longtemps souffert du silence et de l’impunité. Grâce aux efforts acharnés d’organisations comme « Solidarité Wê », il y a désormais un espoir tangible que ces voix soient entendues et que les responsables soient traduits en justice.
Martine Keï Vao annonce également qu’elle sera en direct sur Lvik Tv le 5 avril prochain pour fournir davantage de détails sur cette affaire cruciale. Ce rendez-vous promet d’être un moment clé pour sensibiliser le public sur les enjeux judiciaires liés aux crimes commis durant les crises ivoiriennes.
Alors que nous nous dirigeons vers cette date importante, il est essentiel que chacun prenne conscience des implications profondes que ces actions peuvent avoir sur le processus de réconciliation nationale. La quête de justice ne doit pas être perçue uniquement comme une nécessité légale mais aussi comme un impératif moral pour construire un avenir pacifique et harmonieux en Côte d’Ivoire.