Le gouvernement américain allonge sa liste noire économique en y ajoutant quatorze autres entreprises chinoises. Cette fois-ci, il n'est pas question de la sécurité nationale, mais du travail forcé des minorités, et notamment du travail des Ouïghours.

Le gouvernement américain a levé l’interdiction de certaines activités qui frappait Xiaomi aux Etats-Unis. Le fabricant de smartphones faisait partie des entreprises chinoises placées sur une liste noire instaurée par Donald Trump peu, avant la fin de son mandat présidentiel. Le chef d’Etat estimait que la société fournissait des informations à l’armée chinoise.

L'administration américaine a ajouté, lundi 7 décembre, le Nigeria à la liste noire des pays "particulièrement préoccupants" en matière de liberté religieuse, un an après l'avoir déjà placé "sous surveillance" en 2019.

A partir de ce lundi 21 septembre, Emirates Airlines n’a plus le droit de desservir le Nigéria. C’est ce qui ressort d’une annonce faite par le ministre nigérian de l’Aviation, sur son compte Twitter, vendredi dernier. Cette décision d’Hadi Sirika n’a jusqu’ici bénéficié d’aucune explication, malgré les multiples questions qui abondent sous son post.

Les États-Unis ont inscrit lundi sur la liste noire sept responsables vénézuéliens du président Nicolas Maduro, les accusant "d'une tentative infructueuse de prendre le contrôle du Parlement". Dans une déclaration du secrétaire au Trésor, Washington accuse les sept hommes suivants de "saper la démocratie": Luis Parra, José Brito, Franklyn Duarte, Negal Morales, José Gregorio Noriega, Conrado Perez et Adolfo Superlano.

Le Soudan est le seul pays qui a été retiré de la liste annuelle du département d‘État des “ pays particulièrement préoccupants “, qui sont passibles de sanctions s’ils ne protègent pas mieux la liberté religieuse.

L‘économiste civil Abdalla Hamdok est devenu le premier ministre du Soudan en septembre, promettant la réconciliation nationale après des décennies de régime militaire et de conflit.