Alain Lobognon n’apprécie pas la bronca des Maliens sur la Côte d’Ivoire et singulièrement sur Alassane Ouattara.

Dans ce débat qui fait rage, il est du côté de Ouattara et de la Côte d’Ivoire clame-t-il. Dans un tweet, l’ex-ministre des sports crache ses vérités aux autorités maliennes. Pour lui, les militaires maliens et par ricochet le peuple malien ne doivent pas s’en prendre à la Côte d’Ivoire.

Figure politique connue dans le paysage ivoirien, l’interviewé, dans cet entretien, évoque les raisons de sa rupture avec Guillaume Soro dont il défendait les idéaux. Il salue les actions posées par le Chef de l’Etat pour développer la Côte d’Ivoire, tout en proposant sa recette en faveur de la réconciliation nationale.

Le député Alain Lobognon libéré il y a quelques jours seulement, après près d'un an de détention, appelle la classe politique ivoirienne "à privilégier la voie du dialogue" pour un retour au calme et à la paix dans un pays qui a été frappé par une crise sociopolitique au cours des élections présidentielles du 31 octobre 2020. Pour l'ancien ministre de la Promotion de la jeunesse des sports et des loisirs, la Côte d'Ivoire "a besoin de tous ses enfants pour faire face au grands défis" qui l'attendent.

Le Tribunal Pénal d’Abidjan a condamné mercredi, Alain Lobognon, Sékongo Kouleyeri, Simon et Rigobert Soro à 17 mois d’emprisonnement ferme et 20 ans de prison pour Affoussiata Bamba-Lamine et Soul to soul, directeur de protocole de Soro Guillaume pour atteinte à la sûreté de l'Etat.

Un procès visant Guillaume Soro et 19 de ses proches, accusés de "complot contre la sûreté de l'État", s'ouvre mercredi au tribunal criminel d'Abidjan-Plateau.

Il est reproché à ces personnes dont certaines sont incarcérées et d'autres actuellement hors du pays, d'avoir fomenté un "complot contre la sûreté de l'État".

Vingt personnes, dont l'ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro sont accusés de "complot et atteinte contre la sécurité de l'Etat", dans le cadre d'une affaire qui a vu l'interpellation de 47 personnes depuis décembre, a annoncé mardi le procureur d'Abidjan Richard Adou.

Huit sont poursuivis pour "trouble à l'ordre public" et "diffusion de fausses nouvelles", alors que 19 ont bénéficié d'un non lieu.

Le Secrétaire général parlementaire ainsi que le Président et les membres de la Commission politique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie expriment leur vive préoccupation face au sort des parlementaires de l’opposition incarcérés en Côte d’Ivoire.

Communiqué de presse :

Le député Alain Lobognon, un des lieutenants de l'ancien chef rebelle Guillaume Soro, a arrêté jeudi sa grève de la faim à la prison d'Agboville (nord d'Abidjan) après seize jours de protestation, selon une déclaration de son épouse Amira. 

Exilé en France depuis plusieurs semaines, Guillaume Soro, candidat déclaré à l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire à suivi l'audition de ses proches devant le doyen des juges d'instructions le mardi 25 février 2020.

Sur les réseaux sociaux où il reste très actif, l'ancien chef du parlement ivoirien a réagi aux photos de ses partisans dont l'ex-ministre Alain Lobognon apparu barbe au visage et quelque peu amaigri.

Dix partisans de Guillaume Soro sont attendus le mardi 25 février 2020 devant un juge d’instructions pour y subir un interrogatoire.