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APRNEWS : L’État sénégalais se rétracte - Ousmane Sonko réhabilité et redevenu éligible ?

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Dans une annonce faite par Juan Branco, un des avocats de Ousmane Sonko, une évolution significative a été rapportée concernant la situation judiciaire de l’homme politique sénégalais. Ousmane Sonko, ancien président du parti Pastef, avait fait face à une condamnation en son absence dans une affaire où il était initialement accusé de viol, mais avait finalement été reconnu coupable de corruption de la jeunesse. Cette condamnation avait été prononcée dans des circonstances jugées complexes par ses soutiens.

Suite à cette décision, Ousmane Sonko avait interjeté appel, remettant en question sa condamnation par contumace et demandant sa réinscription sur les listes électorales. Ses efforts juridiques ont porté leurs fruits dans les tribunaux de Ziguinchor et de Dakar. Notamment, le tribunal de Dakar a statué que sa condamnation était annulée dès son arrestation, remettant en cause la validité de la procédure initiale.

L’État du Sénégal, cherchant à contester cette annulation, a finalement opté pour le désistement de son pourvoi contre la décision du tribunal de Dakar. Cette décision marque un tournant dans l’affaire, comme l’explique Juan Branco : “L’État du Sénégal se désiste de son pourvoi contre la décision de Dakar. La condamnation d’Ousmane Sonko par contumace est donc définitivement anéantie. La condamnation pour diffamation étant couverte par la loi d’amnistie, le casier judiciaire de M. SONKO redevient vierge.”

Il est important de rappeler que la Caisse de Dépôts et de Consignation (CDC) ainsi que la Direction Générale des Élections (DGE) se sont appuyées sur les recours de l’État pour refuser de fournir à Ousmane Sonko les documents nécessaires à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024.

Ousmane Sonko devrait être rejugé dans l’affaire Adji Sarr, car, conformément à la procédure, lorsque qu’un contumax (personne déclarée coupable en son absence) est arrêté avant l’expiration de certains délais, l’affaire doit être rejugée en sa présence. Il reste à confirmer si cette révision judiciaire lui permettrait d’être réinscrit sur les listes électorales et d’être éligible, malgré sa condamnation pour diffamation. Selon son avocat, cette affaire pourrait être couverte par une loi d’amnistie, mais une confirmation officielle est nécessaire pour éclaircir cette possibilité.