APRNEWS : Sénégal – près de 3 milliards $ requis pour financer l’accès à l’eau potable

APRNEWS : Sénégal – près de 3 milliards $ requis pour financer l’accès à l’eau potable

De 1996 à 2023, le gouvernement sénégalais annonce avoir investi plus de 1,3 milliard $ dans son système d’approvisionnement en eau potable dans les zones urbaines, précisément dans le triangle Dakar-Mbour-Thiès. 

Au cours d’un conseil interministériel portant sur l’approvisionnement en eau potable, le gouvernement sénégalais a adopté plusieurs réformes dont les besoins de financement s’élèvent à plus de 1627 milliards FCFA (2,74 milliards $). L’information a été publiée dans un communiqué le mardi 27 août 2024.

Ces réformes ont pour objectif d’assurer un accès équitable et durable à l’eau potable et garantir une gestion efficace des ressources hydriques au Sénégal.

A cet effet, des concertations sur l’Eau et l’Assainissement devraient être organisées, d’ici le mois d’octobre, « afin de disposer d’un diagnostic fiable et inclusif du secteur et de proposer les stratégies appropriées pour la prise en charge durable des préoccupations ». En outre, des projets de textes relatifs à la création, à l’organisation et au fonctionnement de la Haute autorité de régulation du secteur d’eau devront être soumis au gouvernement au plus tard en décembre 2025.

« Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement veillera, conformément au principe d’équité territoriale, à la desserte en eau potable de l’ensemble des localités riveraines du Lac de Guiers ainsi que des zones traversées par les canalisations à poser dans le cadre du Grand Transfert d’Eau, et des autres types de transferts d’eau à partir de champs captant vers les grandes villes », indique le communiqué.  

Au Sénégal, le taux global d’accès à l’eau potable en milieu urbain est estimé à 98,8% et à 91% en milieu rural, selon les données du ministère de l’Eau et de l’Assainissement. 

Cependant, selon le gouvernement, certaines régions, notamment Kolda, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor disposent d’un taux très faible en eau potable. Par ailleurs, la qualité de l’eau dans le bassin arachidier engendre des problèmes de santé.

Rappelons qu’en juin 2024, la Banque mondiale avait approuvé un financement de 200 millions $ pour le Sénégal, afin de soutenir la première phase du Programme intégré de sécurité de l’eau et de l’assainissement au Sénégal (PISEA), qui a pour but l’amélioration de l’accès à l’eau potable et de l’assainissement, ainsi que le renforcement de la résilience aux risques d’inondation et de sécheresse.

Aprnews avec agenceecofin.com

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