APRNEWS: Ouattara envisage d’éponger plus de 11.600 milliards FCFA avant 2026

APRNEWS: Ouattara envisage d’éponger plus de 11.600 milliards FCFA avant 2026

À la fin juin 2024, la dette de la Côte d’Ivoire s’élève à environ 29 000 milliards de FCFA, ce qui correspond à un ratio dette/PIB de 55,2 %. Cet entassement de la dette publique est le reflet du financement du vaste programme d’investissement public inscrit au Programme national de développement (Pnd) 2016-2020 et 2021-2025.

Les investissements colossaux en Côte d’Ivoire impactent lourdement le produit intérieur brut (Pib) du pays, précise le Fonds monétaire international (Fmi). Et pour davantage gagner la confiance de ses partenaires techniques et financiers notamment ses investisseurs, le pays envisage d’éponger plus de 11.600 milliards de FCFA soit près de 40% de son ardoise. Une partie de cette intention ira aux investisseurs en devises étrangères notamment le dollar et l’Euro.

Sur la période de 2024 à 2026, le pays d’Alassane Ouattara doit payer à ses créanciers près de 11.600 milliards de FCFA à ses créanciers l’équivalent de 19,3 milliards de dollars au titre de la dette publique, annonce la Direction Générale des Financements (Dgf), la seule entité de gestion de la dette et de la trésorerie de l’Etat. Cette information est confirmée par les partenaires techniques et financiers notamment le Fonds monétaire international (Fmi).

En effet, le pays doit s’acquitter de la somme de 19,3 milliards de dollars, soit 11.636,76 milliards de francs CFA, sur l’échéancier 2024, 2025 et 2026. 66% de cette cagnotte financière soit plus de 7.600 milliards de FCFA serviront à éponger une partie de la dette en devise étrangère. Le reste restera sur place à domicile et sera réparti entre le marché domestique et les investisseurs privés ivoiriens précis la Dgf.

Cet engagement que compte honorer la Côte d’Ivoire, s’inscrit dans sa démarche qualité de sa dynamique d’endettement prudente et de gestion active de la dette publique, à travers des actions pertinentes mises en œuvre par le Gouvernement. Car, « …l’amélioration continu de la perception de la Côte d’Ivoire par les partenaires techniques et financiers et la qualité de la signature de l’Etat restent une priorité pour le Gouvernent », précise la Dgf.
Les résultats sont perceptibles à travers les récents rapports des agences d’évaluation du risque pays ; poursuit-elle. « La Côte d’Ivoire bénéficie d’une notation de Ba2 chez Moody’s (perspective stable), de BB- chez Fitch ratings (perspective stable), et de BB- chez Standard & Poor’s (perspective positive) ».

Avec ces notes, le pays figure parmi les pays les mieux notés d’Afrique subsaharienne. En outre, depuis 2012, la Côte d’Ivoire maintient une classification du risque de surendettement à un niveau « modéré » dans le cadre des analyses de viabilité de la dette (Avd) du Fonds monétaire international (Fmi).

 

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