APRNEWS: Les PME les plus performantes d’Afrique

APRNEWS: Les PME les plus performantes d’Afrique

Rencontres de haut niveau, salons professionnels, séminaires, forums. Qu’ils soient en présentiel ou en ligne, l’Afrique vit aussi au rythme de ces rendez-vous avec elle-même. Ils font vivre la richesse intellectuelle et entrepreneuriale du continent.

L’exemple des PME performantes

 

On le sait, les PME africaines représentent 90% des entreprises et emploient 70% de la main-d’œuvre. Et parce qu’elles cherchent bien souvent à répondre à des besoins du quotidien comme se nourrir, se loger, épargner, elles sont au cœur du tissu économique et social des pays. Et pourtant, le déficit de financement des PME en Afrique subsaharienne dépasserait 300 milliards de dollars.

Les entreprises rencontrent des difficultés de gestion, qu’elle soit financière ou relative aux ressources humaines ; elles souffrent parfois d’un manque de soutien technique et de compétences. Trop souvent, elles souffrent de la défiance des banques commerciales, qui préfèrent financer des projets plus sûrs issus de grandes entreprises. Pourtant, cela n’est pas une fatalité, comme le montrent l’exemple indien ou celui des États-Unis.

Vous voulez faire connaître un événement économique, politique, culturel, relatif à l’Afrique ou à la diaspora ? Contactez l.soucaille@icpublications.com pour une insertion dans le présent agenda.

« Les PME sont au cœur du développement économique en Afrique. Elles jouent un rôle essentiel dans la création d’emplois, l’innovation, et la diversification des économies. Accroître leur accès au financement est crucial pour leur permettre de grandir, d’améliorer leur productivité et de devenir des acteurs clés dans les chaînes de valeur mondiale de développement inclusif et durable sur le continent », commente Sidi Ould Tah, président de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique en Afrique).

C’est dans ce contexte qu’intervient la neuvième édition du Forum des 100 Meilleures PME d’Afrique. L’Africa SME Champions se tiendra les 9 et 10 octobre 2024 à Abidjan. Cet événement exclusif se présente comme une plateforme de référence des entreprises qui se montrent les plus performantes à travers l’Afrique, en mettant l’accent sur les partenariats, l’innovation et la croissance durable.

Il rassemble les acteurs clés de divers secteurs, offrant une opportunité de synergies économiques et industrielles afin d’accélérer la croissance des entreprises ; ce rendez-vous est conçu par AfricSearch, la société de Didier Acouetey.

Didier Acouetey
Didier Acouetey

Il connecte des dirigeants d’entreprises, des institutions financières, des experts en développement des PME, pour favoriser l’émergence de géants économiques et industriels capable d’aller à la conquête de l’Afrique et du monde.

« Les exemples de Samsung, Huawei, Tata et des géants industriels européens ou américains montrent que les entreprises africaines, grâce aux rapprochements stratégiques, aux fusions et acquisitions, peuvent devenir des acteurs de premier rang dans les secteurs le plus stratégiques », juge Didier Acouetey.

Parmi les personnalités attendues, Niale Kaba, ministre de l’Économie, du plan et du développement de la Côte d’Ivoire, Serge Ekué président de la BOAD, Sidi Ould Tah (BADEA) et Patricia Ojangolo, directrice générale de la Banque de développement de l’Ouganda.

Au menu, des panels d’experts avec des leaders de l’industrie sur les derniers défis et opportunités auxquels sont confrontées les PME ; des « Masterclasses » exploreront les meilleures pratiques en gestion d’entreprise et en efficacité opérationnelle, offrant des compétences applicables immédiatement ; des opportunités de networking qui mettront en relation les acteurs clés, y compris des entrepreneurs, des investisseurs et des représentants gouvernementaux.

« Nous sommes fiers d’organiser notre forum en Côte d’Ivoire, alors que le pays continue de se positionner comme un centre dynamique pour les PME ; nous avons hâte d’accueillir des leaders de différentes industries venant de toute l’Afrique et d’ailleurs pour partager leurs idées et encourager l’innovation », commente Didier Acouetey.

Forum du patrimoine et de l’investissement ; le 10 octobre à Dakar

 

La finance est une affaire de spécialistes. Y compris en Afrique, où les marchés financiers ont dépassé le stade du statut d’émergent, pour devenir des places organisées. La gestion de patrimoine et d’investissements ne s’adresse pas qu’à une classe forcément très aisée et la moyennisation de la société africaine conduit à de nouveaux besoins de services financiers.

L’investissement peut se faire de manière directe en entrant dans le capital des entreprises ou via des véhicules financiers. Osons conseiller au néophyte de privilégier la deuxième manière. Le marché financier permet de financer l’économie. Les « institutionnels » (banques, assurances, etc.), les particuliers et les entreprises doivent porter une plus grande attention à leur gestion d’actifs et si possible confier à des spécialistes. Cette gestion englobe deux aspects essentiels : la collecte et l’allocation d’actifs.

Cet essor de la finance affecte directement les entreprises : l’accompagnement qu’induit l’intrusion d’un partenaire financier au capital – ou d’un prêteur – est la base de leur pérennité, qu’il s’agisse de l’étape de la création, du développement, de la restructuration : plusieurs points sont à prendre en compte pour leur croissance et leur succès à long terme.

La gestion d’actifs et l’augmentation du pouvoir d’achat sont d’autant plus dynamiques que la classe d’actifs augmente ; et pourquoi pas à travers les ouvertures de capital de sociétés publiques par placement privé ou par appel public à l’épargne. Les investisseurs doivent suivre la dynamique de prendre des participations et intégrer l’actionnariat de sociétés suivant divers secteurs d’activité. Dès lors, le développement et l’ouverture du capital des entreprises familiales revêtent une importance particulière à travers la volonté de pérenniser un héritage entrepreneurial et de le faire prospérer pour l’avenir.

Voilà autant de thématiques qui seront abordées lors du deuxième Forum du patrimoine et de l’investissement, FPI Africa. L’événement se déroulera le 10 octobre à Dakar. Il réunit les professionnels de la gestion du patrimoine et de l’investissement, des investisseurs, émetteurs, des experts, des entreprises, des autorités publiques, des régulateurs, etc.

Au menu, des rencontres avec des spécialistes, un forum pour échanger sur les nouveautés du marché, connaître les régulateurs… Ainsi que quatre panels, dont nous venons d’évoquer les thèmes : patrimoine et investissement : investissons et développons des champions ; accompagnement des entreprises : conseils, financement et développement ; pérennité de nos entreprises : développement et transmission ; exploitation de nos ressources : contenu local au service du secteur privé.

Les organisateurs, l’agence Dimensions Group et CGF Bourse, attendent 500 participants actifs, dont 25 intervenants, pour 30 exposants. Les partenaires vont de la Sonatel à Ecobank, en passant par des sociétés de Bourse, Petrosen, et bien entendu la BRVM, la Bourse régionale sise à Abidjan.

Entre autres objectifs, les promoteurs attendent de cet événement « le renforcement de capacité des participants en matière de gestion financière et de planification patrimoniale, se traduisant par une amélioration des décisions d’investissement, une réduction des risques financiers et une optimisation des rendements sur investissement à long terme ».

CANEX WKND ; du 16 au 19 octobre à Alger

 

L’importance des industries culturelles et créatives n’est plus à démontrer. Cinéma, littérature, jeux vidéo, musique, gastronomie, mode… L’Afrique n’a rien à envier, au reste du monde. Il reste à transformer, par secteur, ce foisonnement de talent en écosystème structuré, créateur d’emplois, de devises, et d’ouverture de l’Afrique au monde. Sur ce point, la diaspora africaine joue un rôle essentiel. La formation des jeunes, leur connexion entre eux et au reste du monde, seront des atouts précieux pour faire de la création une source importante de richesse pour le continent.

« Certains des plus grands artistes du monde aujourd’hui sont des Africains et nous devons faire preuve d’innovation pour que l’acheminement de l’argent vers le continent cesse d’être une énigme ! », résume le sénateur nigérian Ben Murray-Bruce, fondateur de Silverbird Group.

C’est dans cet esprit qu’Afreximbank, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et le gouvernement algérien annonce le retour du Creative Africa Nexus Weekend (CANEX WKND) 2024. Cet événement se déroulera du 16 au 19 octobre 2024, à Alger, dans la perspective de la prochaine foire internationale IATF qui se déroulera dans la capitale algérienne.

Le CANEX 2023, au Caire, avait réuni des délégués de tout le continent représentant un large éventail de secteurs créatifs. L’événement a été marqué par plus de 21 spectacles en direct, 115 conférenciers et experts de premier plan du secteur, treize sessions de cours de maître et un défilé de mode. Les participants ont également pu profiter d’un concert de musique, de vitrines gastronomiques, ainsi que d’un marché et d’un centre d’exposition très animés.

Le CANEX WKND permettra d’approfondir les conversations et d’offrir encore plus d’opportunités entre entreprises et entre entreprises et gouvernements à l’occasion d’un rassemblement de quatre jours qui se déroulera sous le thème : « One People, United in Culture, Creating for the World » (« Un peuple, uni dans la culture, créant pour le monde »).

Kanayo Awani est vice-présidente exécutive d’Afreximbank, en charge du commerce intra-africain et du développement des exportations. « Le CANEX WKND 2024 représente une occasion unique pour les industries créatives et culturelles des Afriques de mettre en valeur leur talent et de se développer. En réunissant divers talents de tout le continent et de la diaspora, nous ne faisons pas que mettre en valeur la créativité ; nous ne faisons pas que mettre en valeur la créativité ; nous construisons également un écosystème robuste qui propulsera la culture africaine sur la scène mondiale. »

Durant l’édition 2024, les organisateurs prévoient divers événements.

Le CANEX Music Factory : des centaines d’auteurs-compositeurs et de beatmakers convergeront dans les studios d’enregistrement en direct situés au cœur de l’exposition du CANEX.

Un concert entraînera le public dans un voyage rythmique à travers le continent, avec certains des artistes africains les plus dynamiques et révolutionnaires, tels que les Scorpion Kings, Qing Madi et la soulful Sofia Nzau.

Durant le CANEX Fashion Show, les organisateurs réuniront dix des designers les plus innovants et audacieux de toute l’Afrique et de la diaspora, prêts à dévoiler leurs collections dans les magnifiques jardins botaniques d’Alger.

L’événement comprendra une exposition des marques créatives du continent, ainsi qu’une vitrine gastronomique qui réunira certains chefs réputés d’Afrique et de la diaspora.

Enfin, le prix CANEX de l’édition en Afrique célébrera l’excellence littéraire à travers le continent ; il en sera de même pour les prix récompensant de jeunes auteurs de courts métrages.

En savoir plus sur www.canex.africa.

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Rebranding Africa Forum ; du 17 au 19 octobre, à Bruxelles (Belgique)

 

Comment construire un narratif convaincant sur l’Afrique ? Sans se voiler la face, sans céder aux expressions langagières du moment dénuées de sens, sans céder au catastrophisme non plus ? L’histoire est connue, le diagnostic maintes fois posé, la réflexion menée, doivent désormais nourrir, de manière pertinente, les réflexions et les actions prospectives.

« Après le temps de la rétrospective et du diagnostic, vient celui de la thérapie et de l’endo-prospective, de la projection de soi par et pour soi-même, dans un futur possible et choisi, une fois débarrassé des survivances contemporaines de la double barbarie esclavagiste et coloniale. » Ce discours volontariste – que l’on pourra juger ampoulé – émane des promoteurs du Rebranding Africa Forum, qui tiendra les 18 et 19 octobre sa dixième édition, sous le thème « Construire l’Afrique ensemble ». Pour se débarrasser de « la double barbarie », quoi de mieux qu’un forum… à Bruxelles ?

Au-delà de cet apparent paradoxe, les organisateurs espèrent être à la hauteur de la quête de liberté, d’émancipation et de dignité des peuples africains, et à la mesure des déceptions, des soumissions, divisions, échecs, abaissements et renoncements coupables qui jalonnent leur histoire. L’objectif est donc pour l’Afrique de « tracer ses propres voies » et de se doter de « son propre agenda ».

Au menu, des séances plénières, et différents panels, consacrés aux défis de la Zone de libre-échange, au capital humain et à l’intelligence artificielle, à l’interconnexion de l’Afrique, au sport, à la culture, à l’agribusiness et aux enjeux démocratiques du continent.

Thierry Hot, concepteur du Africa Rebranding Forum.
Thierry Hot, concepteur du Africa Rebranding Forum.

Le pays invité d’honneur sera la RD Congo, dont le Président Félix Thisekedi, interviendra à la tribune. L’occasion de faire le point sur les avancées dans le développement du pays et ses projets, notamment en matière industrielle et minière, ainsi que sur ses réformes économiques.

Le Forum accueillera également Edoh Kossi Amenounve (BRVM), Ngueto Tiraina Yambaye (Fagace), le ministre belge André Flahaut.

Du côté, des panels, on retrouvera Serge Ekué (BOAD), Sidi Ould Tah (BADEA), Diene Keita (UNFPA), Damtien Tchintchibidja (CEDEAO) ; Wamkele Mene (ZLECAf), Georges Rebel Chikoti (OEACP), Mbogo Ngabo Seli (CEMAC), George Agyekum Donkor (BIDC) et bien d’autres.

 

L’événement se conclura par une cérémonie de remises de prix.

Programme complet sur rebranding-africa.com.

Rebranding Africa Forum, édition 2023.

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Africa PPP ; du 22 au 24 octobre à Casablanca (Maroc)

 

Mirage ou solution idéale ? Les PPP (partenariats public-privé) sont autant mis en avant par les grands argentiers mondiaux qu’ils sont décriés, parfois, pour leur manque d’efficacité. Au-delà des polémiques, les PPP semblent l’une des voies permettant d’accroître la participation du secteur privé au développement des infrastructures, en complément de mécanismes de financement innovants.

Les pays africains ont engagé de nombreux PPP dans les années 2000-2010, parfois dans la précipitation : des contrats avec des partenaires peu scrupuleux, des avantages excessifs à la partie privée, et des revenus s’éloignent des caisses de l’État. Cette logique appartient-elle au passé ? Les pays semblent plus soucieux, désormais, de préserver leurs intérêts. Entre 2012 et 2022, la Banque mondiale a recensé 292 projets de PPP en Afrique subsaharienne qui sont allés jusqu’à l’étape du closingfinancier, pour un montant total de plus de 60 milliards de dollars. Trois sur quatre concernent la production d’électricité. Un bilan que l’on jugera sans doute mince, au regard des besoins, mais qui a le mérite d’être positif.

Dans ce paysage des PPP africains, le Maroc se distingue comme étant une destination de choix. Voilà qui explique que la 14e édition de Africa PPP se déroule à Casablanca ; ce, du 22 au 22 octobre 2024. De nombreux projets seront dévoilés à cette occasion, et ils ne concerneront pas que ceux liés à l’organisation de la Coupe du Monde de Football 2030 !

L’événement accueillera des développeurs de projets, des investisseurs, des financiers, des sociétés d’ingénierie (EPC), des consultants, des chefs de gouvernement et des chefs d’entreprise, se réuniront pour explorer le thème « Intensifier les PPP pour combler les lacunes en matière d’investissement dans les infrastructures ».

Cette édition visera spécifiquement « à intensifier la construction d’infrastructures en présentant des PPP et des mégaprojets d’infrastructure africains bancables, en mettant l’accent sur la mise en relation des propriétaires/développeurs de projets avec des investisseurs et des entrepreneurs afin d’accélérer la réduction du déficit de financement et d’aider à résoudre les problèmes d’infrastructure de l’Afrique », explique l’organisateur, AMETrade.

Qui attend davantage de participants que lors de l’édition 2023, laquelle avait réuni 200 professionnels venus de quatorze pays. L’événement débutera par une masterclass d’une journée sur la préparation des projets.

La conférence principale se penchera sur le développement d’infrastructures durables et résilientes au changement climatique, les cadres de gouvernance pour favoriser les PPP, les financements innovants et l’atténuation des risques, l’exploitation des PPP pour la transition énergétique juste de l’Afrique, le développement de corridors intelligents, les PPP transfrontaliers et la promotion d’infrastructures viables dans les domaines de l’eau, des eaux usées, de l’énergie et des technologies numériques. Le programme se terminera par une visite organisée du port de Casablanca, mettant en valeur les avancées dans les principaux projets d’infrastructure.

De nombreux orateurs sont attendus, dont Meriem Bennani, responsable pays (UK Export Finance) ; Adèle Paris (IFC) ; Tarik Hamane (Office national de l’électricité et de l’eau) ; Jobson Ewalefou (CICR) ; Gamal Mesharafa (Concord for Engineering and Contracting) ; Atef Majdoub (gouvernement tunisien) ; Russell Baatjies, (Transnet Freight Rail) et bien d’autres.

En PPP, le Maroc compte le projet de 400 MW de Nassim Nord
Wind Power.
En PPP, le Maroc compte le projet de 400 MW de Nassim Nord Wind Power.

 

En savoir plus sur : africappp.com.

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Sommet AWIP de l’Union africaine ; du 28 octobre au 1er novembre à Kampala (Ouganda).

La Commission de l’Union africaine vient d’annoncer que l’édition 2024 de la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique, ainsi que le troisième Sommet des femmes africaines dans le secteur de la transformation (AWIP), se dérouleraient du 28 octobre au 1er novembre à Kampala, en Ouganda. Dès à présent, les parties prenantes sont invitées à organiser des sessions parallèles pendant la Semaine de l’industrialisation de l’Afrique.

En effet, cet événement sert de plateforme pour présenter les opportunités d’industrialisation à travers le continent, encourager la collaboration entre les principales parties prenantes et promouvoir le développement durable.

Le thème de cette année, « Tirer parti de l’intelligence artificielle (IA) et de l’industrialisation verte pour accélérer la transformation structurelle de l’Afrique », met l’accent sur l’exploitation des technologies émergentes telles que l’IA et les innovations en matière de fabrication verte pour accélérer l’industrialisation de l’Afrique de manière durable. L’événement vise à renforcer le plaidoyer politique, à exploiter le pouvoir de l’IA pour relancer les secteurs industriels africains, à améliorer l’efficacité, à stimuler la productivité et à favoriser l’innovation dans le programme d’industrialisation de l’Afrique.

De son côté, le troisième AWIP vise à combler les lacunes en matière de genre dans ces secteurs en offrant aux femmes africaines un forum pour échanger des expériences, accéder à de nouvelles opportunités et établir des partenariats.

L’événement comprendra des discussions de groupe, des ateliers interactifs et des possibilités de réseautage, fournissant là aussi une plateforme pour l’intégration de l’IA dans le secteur industriel de l’Afrique. Il s’agit également d’inciter des investissements dans la fabrication verte ; de renforcer des compétences techniques et des capacités pour l’industrialisation verte ; de susciter des politiques et de règlements favorables à la croissance industrielle durable.

L'édition 2023 s'était déroulée au Caire (Égypte).
L’édition 2023 s’était déroulée au Caire (Égypte).

 

Il s’agit également d’exposer l’IA transformatrice et des technologies vertes avec des applications potentielles dans le développement industriel et la collaboration, qui sont des questions cruciales liées au développement industriel de l’Afrique.

Voilà pourquoi l’« organisation d’un événement parallèle offre aux parties prenantes une occasion unique de présenter leurs initiatives, de partager leurs connaissances et leurs meilleures pratiques, et de s’engager auprès d’un public diversifié », juge l’Union africaine. En effet, l’événement attirera des ministres africains responsables de l’industrie, du commerce, des mines et de l’investissement ; les chefs des institutions régionales et internationales de développement, y compris les agences des Nations unies ; les directeurs généraux des communautés économiques régionales ; les institutions régionales et internationales de financement du développement ; les représentants du secteur privé, de la société civile, des start-up, etc.

 

Les délais sont courts : l’UA demande aux parties prenantes intéressées de soumettre leurs propositions à AIW2024@africa-union.org avant le 15 août 2024.

 

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GSMA MWC, du 29 au 31 octobre à Kigali (Rwanda)

 

La connectivité numérique reste vitale pour atteindre les objectifs mondiaux de développement durable, ainsi que les objectifs de l’Afrique. Depuis la définition de ces objectifs, le secteur a fait des progrès considérables, note l’association professionnelle GSMA. Les réseaux mobiles s’étendent, les progrès de la 5G ouvrent de fortes perspectives, même si pour l’heure, peu de pays en développement en bénéficient ; des milliards de personnes sont aujourd’hui connectées.

Le président rwandais Paul Kagamé lors de l'édition 2023 du GSMA MWC (avec l’autorisation de © 2023 GSMA / MWC).
Le président rwandais Paul Kagamé lors de l’édition 2023 du GSMA MWC (avec l’autorisation de © 2023 GSMA / MWC).

Les défis restent nombreux : les chocs récents ont entravé les progrès enregistrés, l’atteinte des ODD en temps voulu s’éloigne, et la nécessité d’une action immédiate et collective n’a jamais été aussi urgente. Les Nations unies ont défini six voies d’investissements, la connectivité numérique étant l’une des plus cruciales ; elle favorise l’innovation, renforce l’éducation, améliore les soins de santé et accélère la croissance économique. Au cours des prochaines années, le secteur de la téléphonie mobile jouera un rôle essentiel dans le développement durable en étendant la couverture et en augmentant l’utilisation des services mobiles, ce qui permettra à un plus grand nombre de personnes d’accéder à des services numériques transformateurs.

Ces objectifs seront au cœur du prochain GSMA MWC qui fera son retour à Kigali (Rwanda) du 29 au 31 octobre. Cet événement réunira les innovateurs et dirigeants politiques de tout le continent orientés vers la progression de l’économie numérique et l’activation de la croissance socio-économique.

Le MWC Kigali proposera une série de conférences et de réunions d’experts, axées sur les quatre thèmes retenus par les organisateurs : « Continent connecté », « L’avenir de l’IA », « Les FinTech », « L’ADN numérique de l’Afrique ».

Parmi les intervenants figurent Sunil Taldar, PDG d’Airtel Africa ; Kate Kallot, fondatrice et PDG d’Amini ; Mats Granryd, directeur général de la GSMA ; Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’UIT ; Pelonomi Moiloa, PDG et cofondateur de Lelapa AI ; Serigne Dioum, PDG FinTech du groupe MTN ; Paula Ingabire, ministre rwandais des nouvelles technologies, ainsi que de nombreux professionnels du secteur.

Pour la première fois en Afrique, le programme ministériel de la GSMA se tiendra au MWC de Kigali, Cette réunion de haut niveau rassemble les dirigeants les plus influents du secteur des télécommunications de tout le continent africain pour discuter de sujets politiques et réglementaires essentiels pour la région.

Parallèlement, le M4D accueillera le « Mobile for Development Theatre », un espace dédié aux sessions d’exposés, aux panels et aux discussions. Les thèmes abordés iront de l’IA pour l’impact et l’innovation humanitaire à l’agriculture et au climat, en passant par l’inclusion numérique et le genre. Tandis que le Mobile Money Leadership Forum explorera les principales tendances et innovations en matière de services financiers mobiles.

Au menu des conférences prévues, comment technologies numériques stimulent le développement ; le potentiel de transformation de l’IA, et notamment sur la manière dont elle peut favoriser une croissance durable et inclusive dans toute l’Afrique ; l’évolution de la Fintech en Afrique ; comment le paysage du contenu permet aux créateurs de contenu africains d’être entendus et célébrés dans le monde entier.

Différents sommets permettront de découvrir les nouveautés et les problématiques sur la sécurité, l’économie numérique, l’IA, la 5G, ainsi que l’inclusion des personnes handicapées dans le secteur technologique africain. Sans oublier un sommet sur la santé et un autre sur l’éducation.

 

Un programme riche à découvrir sur www.mwckigali.com.

Un atelier de travail, en 2023 (© 2023 GSMA / MWC)
Un atelier de travail, en 2023 (© 2023 GSMA / MWC)

 

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AUTRES ÉVÉNEMENTS

REPORT : 

 

 

L’organisation internationale JUSA (Jeunesse unie et solidaire d’Afrique) et ses partenaires prévoient la tenue de la quatrième édition du Salon africain de l’éducation (SAED). Annoncé pour le 15 septembre, l’événement est désormais prévu du 23 novembre au 1er décembre 2024, à Yaoundé (Cameroun). Y sont attendus quelque 200 exposants et pas moins de 100 000 visiteurs. Au programme, expositions, ateliers, séminaires, forums, rencontres B to B, ainsi que des concours et un village culturel.

Voir : www.jusa.africa.

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Un avant-goût de la TICAD 9

Un grand rendez-vous international, cela se prépare longtemps à l’avance. C’est dans cette optique qu’une délégation de la BAD (Banque africaine de développement) s’est rendue, fin juin 2024 au Japon, afin de dresser les contours de la prochaine Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, la TICAD, 9e du nom. L’événement se déroulera à Yokohama du 20 au 22 août 2025.

Au cours de ces réunions, la BAD et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont souligné le besoin critique de mécanismes de financement mixtes et innovants pour soutenir les efforts de l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique.

En particulier, les deux parties ont convenu que l’octroi de prêts concessionnels plus productifs aux gouvernements africains n’est qu’une partie de la solution et ont souligné l’importance de la mobilisation des ressources nationales et du renforcement des capacités institutionnelles de gestion de la dette.

 

 

Les discussions ont principalement porté sur les progrès réalisés pour atteindre l’objectif visant à mobiliser 5 milliards de dollars entre 2023 et 2025, avec des investissements prioritaires dans les domaines de l’électricité, de la santé, de la connectivité et de l’agriculture. Ils ont également examiné les progrès des projets cofinancés, notamment au Nigeria, en Mauritanie et au Maroc, reconnaissant l’importance des mécanismes de financement innovants pour relever les défis environnementaux.

Dans ce contexte, le guichet d’action pour le climat de la Banque constitue une possibilité de cofinancement pour la JICA, a convenu la partie japonaise.

S’agissant des problèmes de gestion de la dette en Afrique, le premier vice-président de la JICA, Naoki Ando, a souligné la nécessité d’élargir l’éventail des activités de renforcement des capacités de gestion des finances publiques et d’accroître la productivité des financements concessionnels pour les gouvernements africains.

De son côté, l’économiste Kevin Urama a souligné les efforts déployés par la BAD pour renforcer les capacités de gestion de la dette dans des pays tels que le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe, notamment par le biais de son programme d’Académie de gestion des finances publiques.

 

Des corridors intelligents

La JICA a exprimé son intérêt pour les opportunités de coopération, en particulier au Nigeria et en Éthiopie.

Le développement des corridors de transport est un autre domaine critique, les discussions se concentrant sur des projets tels que le corridor de Lobito reliant l’Angola, la RD Congo et la Zambie, et le corridor autoroutier Abidjan-Lagos il convient d’évaluer les risques climatiques afin d’intégrer des mesures d’adaptation telles que les digues de mer.

En réponse à la présentation par la BAD de son concept de « corridor intelligent », qui exploite les données et la technologie pour des opérations et une planification urbaine efficaces, les représentants de la JICA ont souligné que le développement des corridors et le développement urbain sont étroitement liés. La JICA a proposé d’explorer une collaboration plus poussée sur la sécurité alimentaire et le développement industriel afin d’augmenter les impacts économiques du développement des corridors de transport.

Délégation de la BAD qui s'est rendue au Japon, fin juin 2024.
Délégation de la BAD qui s’est rendue au Japon, fin juin 2024.

 

Dans le domaine de la résilience et de la diversification de la chaîne d’approvisionnement, les partenaires ont convenu de synergies entre leurs différentes initiatives.

Dans la perspective de la TICAD9, la JICA a constitué quinze équipes de travail chargées d’étudier les sujets stratégiques à prendre en considération lors du sommet, « une approche proactive qui souligne l’importance de l’événement pour les deux partenaires et pour le développement économique de l’Afrique », juge la BAD dans un communiqué.

Retour sur la TICAD8 qui s’était déroulée en Tunisie en 2022 sur www.ticad8.tn.

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À ne pas manquer

Les artistes émergents exposent à Lagos

 

La Société financière africaine (AFC) s’associe à Ecobank et à la galerie Soto pour organiser l’exposition internationale d’art +234Art afin d’élever l’art africain et d’autonomiser les artistes.

L’exposition présentera plus d’un millier d’œuvres d’art d’artistes émergents et jusqu’ici non exposés, à partir du 22 mars au Ecobank Pan African Centre (EPAC) à, Lagos. « Nous sommes très impressionnés par l’intérêt et l’enthousiasme que suscitent les jeunes artistes et les artistes émergents », commente Bolaji Lawal, directeur général et directeur régional d’Ecobank Nigeria.

Peaufinée par la galerie Soto, l’une des plus importantes collections d’art d’Afrique, l’approche permet aux artistes émergents d’être reconnus et de gagner leur vie, en contribuant à la croissance économique par la vente d’œuvres d’art au niveau local et international.

Outre la présentation d’œuvres d’art, la foire +234Art se concentrera sur l’amélioration des compétences créatives des artistes participants par le biais d’ateliers avec des artistes locaux et internationaux reconnus. Une série de discussions entre artistes, collectionneurs, galeristes et visiteurs de l’exposition transmettra une connaissance critique du monde de l’art mondial.

L’orientation thématique de l’exposition inaugurale, « Un nouvel héritage », reflète « le creuset de la créativité artistique de différentes strates et États », explique Tola Akerele, fondateur de la Soto Gallery. Parmi les points forts : diverses expositions d’art (peintures, sculptures, photographies, installations) ; une librairie axée sur l’art ; un espace immersif pour les enfants, etc.

Voir sur sotogallery.org.

Ecobank Pan African Centre (Lagos)
Ecobank Pan African Centre (Lagos).

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L’IATF 2025 se déroulera en Algérie

La cérémonie de signature de l’accord d’accueil de la Foire commerciale intra-africaine 2025 (IATF2025)  s’est tenue à Alger le 15 avril 2024. Organisée par Afreximbank, en collaboration avec l’Union africaine, le secrétariat de la ZLECAf et le gouvernement de la République algérienne démocratique et populaire, cette cérémonie ouvre la voie à la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine prévue du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, en Algérie.

Chief Olusegun Obasanjo, président du Conseil consultatif de l’IATF2025 et ancien président du Nigeria, a fait l’éloge de la foire commerciale intra-africaine en tant qu’événement de référence en matière de commerce et d’investissement sur le continent africain. Il a ajouté que l’« accord d’accueil de l’IATF2025 représente, plus qu’un simple accord contractuel, une responsabilité collective des partenaires pour l’excellence et l’innovation dans la poursuite de la tradition de la Foire commerciale intra-africaine, qui s’est imposée comme la place de marché de la ZLECAf et l’événement incontournable dans le domaine du commerce et de l’investissement sur le continent africain. »

Voir sur www.intrafricantradefair.com/fr.

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ÉGALEMENT SUR L’AGENDA

Le Congrès panafricain de Lomé

Robert Dussey

Les dates du neuvième Congrès panafricain sont désormais connues. Lomé, la capitale togolaise, accueillera la rencontre du 22 au 25 octobre 2024, a révélé le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey.

Le congrès rassemblera les Africains du continent, de la diaspora et les afrodescendants autour du thème du renouveau du panafricanisme et de la place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale. En attendant le grand rassemblement à Lomé, plusieurs conférences préparatoires se dérouleront dans chacune des régions du continent.

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La conférence 2024 MSGBC Oil, Gas & Power déjà programmée

La quatrième édition de la Conférence et Exposition MSGBC Oil, Gas & Power aura lieu au Sénégal du 3 au 4 décembre 2024. Organisé par Energy Capital & Power (ECP), l’événement réunit des acteurs majeurs de l’industrie énergétique d’Afrique de l’Ouest et du monde.

En parallèle des premières productions de pétrole et de gaz du champ pétrolier Sangomar et du projet Greater Tortue Ahmeyim en 2024, la conférence de 2024 misera sur ces initiatives pour apporter de nouveaux investissements dans les opportunités énergétiques régionales. Selon ECP, la région offre de nombreuses perspectives pour les sociétés d’exploration et de production, les fournisseurs de technologie et de services, ainsi que pour les investisseurs du paysage africain et mondial.

 

Report du Sommet Royaume-Uni – Afrique

Le Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique, qui devait se dérouler les 23 et 24 avril 2024, est reporté à une date non précisée, annonce le gouvernement britannique.

Qui confirme pourtant son engagement à « tirer parti du succès du Sommet de 2020, qui a jeté les bases de nouveaux partenariats entre le Royaume-Uni et les nations africaines, fondés sur le commerce, l’investissement, les valeurs partagées et l’intérêt mutuel ». Il s’agit notamment d’assurer la participation de gouvernements de tout le continent, ainsi que d’entreprises britanniques et africaines désireuses d’exploiter les avantages des relations commerciales.

 

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