« Je suis au regret de vous annoncer que je viens d'être testé positif à la Covid-19. (…) Allah fait tout ce qui est bon en son temps et en lui nous croyons. Je vous invite à continuer de respecter les gestes barrières pour vous protéger et protéger les autres ». Telle est l’information postée ce vendredi 29 janvier 2021 par le Président de l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (Udpci), Dr Alebert Mabri Toikeusse sur son compte Facebook.

Des centaines de candidats sont en lice pour le renouvellement, le 6 mars, au terme d’un scrutin à un tour, des 255 sièges de l’Assemblée nationale, répartis sur 205 circonscriptions. Le RHDP présente des candidats partout et mobilise ses barons. Le PDCI et la plateforme pro-Gbagbo EDS, quant à eux, se sont alliés pour mettre toutes les chances de leur côté. Une alliance au détriment des autres partenaires de l’opposition.

Le secrétaire exécutif du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Maurice Kacou Guikahué a été libéré et mis sous contrôle judiciaire, a annoncé Me Suy Bi Émile, l'un des avocats du parti.

A l’issue d’un conclave tenu le samedi 4 juillet 2020 à Yamoussoukro, les militants du RHDP issus de l’UDPCI ont réaffirmé leur soutien à la candidature du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à la présidentielle d’octobre 2020.

Ci-dessous l’intégralité de la déclaration de la vice-présidente Mahi Clarisse.

Déclaration de l’Udpci issue du Rhdp

Recevant un groupe de militants de son parti, le vendredi 19 juin 2020 à Danané (ouest de la Côte d’Ivoire), Albert Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI, les a invités à tirer avec lui, les conséquences de la désignation d’Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP, au grand dam de son appel au dialogue.

Il leur a lancé un message en vue de la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020. Une élection à laquelle il n’a pas encore dit officiellement s’il sera candidat.

Depuis le 13 mai 2020, Albert Mabri Toikeusse n’est plus le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il a été sorti du gouvernement et remplacé par le Pr Adama Diawara, un proche du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

Le vendredi 15 mai 2020, cela faisait deux semaines, jour pour jour, que le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est à Paris pour des soins médicaux.

Il s’était envolé pour la capitale française dans la nuit du 1er au 2 mai 2020, officiellement, pour « un contrôle médical ». Il va finalement y passer un peu plus de temps, avec une période de convalescence de « quelques semaines », selon le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Albert Mabri Toikeusse est désormais l’ex ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique depuis le mercredi 13 mai 2020. Un choix entériné par Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Ouf ! pourraient s’exclamer les pro-Mabri. 

Aussitôt éjecté du gouvernement le mercredi 13 mai 2020, le Dr. Abdallah Albert Toikeusse Mabri, Président de l’Union pour le Démocratie et la Paix (UDPCI) a passé la main ce jeudi 14 mai 2020 à son successeur, le professeur Diawara Adama.

En Côte d’Ivoire, dans tous les milieux, singulièrement le milieu politique, le désir de se faire une place au soleil ou de gagner l’estime de son mentor est une question sur laquelle, l’on mérite de s’arrêter et s’interroger.  

Et ce, parce que , aux yeux de plusieurs observateurs de la vie politique ivoirienne, les moyens employés par certains acteurs politiques pour atteindre cet objectif semblent inélégants.