Jusqu’à présent, le candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) à l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire, reste le Premier ministre Amado Gon Coulibaly. Mais la donne pourrait changer au soir de la Convention nationale du PDCI-RDA prévue du 12 au 14 juin 2020 à Abidjan (la capitale économique), où le parti désignera son candidat pour l’élection présidentielle.

Depuis la région du Moronou (Bongouanou, dans le Centre - Est de la Côte d’Ivoire) d’où il est originaire, l’Inspecteur général d’Etat Ahoua N’Doli Théophile, Coordonnateur du RHDP dans ladite région a dit sa détermination à œuvrer à la victoire du candidat de son parti, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

"Nous avons lancé un appel au président Ouattara (...) pour qu'il saisisse "cette opportunité pour engager la Côte d'Ivoire sur la voie de la vraie réconciliation et de la paix durable", a affirmé à l'AFP Assoua Adou, le secrétaire général du FPI.

Le jeudi 28 mai 2020, la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a levé les restrictions imposées depuis le 1er février 2019 à la liberté conditionnelle dont jouissent l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé.

Une décision qui ouvre désormais la voie à un retour de Laurent Gbagbo et de son ministre de la jeunesse en Côte d’Ivoire. Ce qui constituerait un bouleversement dans l’échiquier, à 5 mois de l’élection présidentielle (prévue le 31 octobre 2020).

En dépit de son état de santé qualifié de fragile par une certaine opinion, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly reste jusqu’à preuve du contraire, le candidat de son parti le RHDP, pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Il y a quelques années, notamment sous la Constitution de 2000, il lui aurait été difficile de garder ce statut, surtout après son évacuation en France le 1er mai 2020, pour raison de santé.

Depuis le 13 mai 2020, Albert Mabri Toikeusse n’est plus le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Il a été sorti du gouvernement et remplacé par le Pr Adama Diawara, un proche du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

On le sait tous, le Premier ministre et candidat du Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (Rhdp) aux élections d'octobre prochain, Amadou Gon Coulibaly est à Paris depuis quelques jours.

Le vendredi 15 mai 2020, cela faisait deux semaines, jour pour jour, que le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est à Paris pour des soins médicaux.

Il s’était envolé pour la capitale française dans la nuit du 1er au 2 mai 2020, officiellement, pour « un contrôle médical ». Il va finalement y passer un peu plus de temps, avec une période de convalescence de « quelques semaines », selon le porte-parole du gouvernement ivoirien.

Albert Mabri Toikeusse est désormais l’ex ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique depuis le mercredi 13 mai 2020. Un choix entériné par Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.

Ouf ! pourraient s’exclamer les pro-Mabri. 

En Côte d’Ivoire, dans tous les milieux, singulièrement le milieu politique, le désir de se faire une place au soleil ou de gagner l’estime de son mentor est une question sur laquelle, l’on mérite de s’arrêter et s’interroger.  

Et ce, parce que , aux yeux de plusieurs observateurs de la vie politique ivoirienne, les moyens employés par certains acteurs politiques pour atteindre cet objectif semblent inélégants.