APR NEWS : Les Somaliens attendent les résultats de la présidentielle
APRNEWS - Le chef de l'Etat sortant, Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, est candidat à sa réélection, ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a réussi à réaliser.
APRNEWS - Le chef de l'Etat sortant, Mohamed Abdullahi Mohamed, dit Farmajo, est candidat à sa réélection, ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a réussi à réaliser.
Après un différend concernant la tenue des élections, le président somalien, Mohamed Abdullahi Mohamed dit "Farmajo", a annoncé lundi la suspension de son Premier ministre, Mohamed Hussein Roble.
La veille, ce dernier avait accusé le chef d'État somalien de saboter le processus électoral, après la décision du président Farmajo de lui retirer la charge d'organiser les élections.
La Somalie remporte en partie sa bataille face au Kenya devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Les deux pays s’affrontent depuis 2014 devant la juridiction de l’ONU chargée de régler les différends entre États. En jeu, le tracé de la frontière maritime entre les deux pays et les ressources en poissons, en gaz et en pétrole.
La Somalie se trouvait dans une impasse politique et sécuritaire mercredi, paralysée par un conflit entre le président et le Premier ministre autour du remplacement du directeur des services de renseignements, au coeur d'une vive polémique ces derniers jours.
Les dirigeants politiques somaliens ont convenu d'organiser une élection présidentielle longtemps retardée le 10 octobre, a annoncé mardi le bureau du Premier ministre, après des mois d'impasse parfois violents.
Les centaines de soldats qui contrôlaient depuis près de deux semaines certains axes et quartiers de Mogadiscio ont retiré leurs troupes de la capitale somalienne suite à l'accord conclu entre l'opposition et le gouvernement.
Cet accord est intervenu quelques jours après l'annulation de la prolongation de deux ans du mandat du président Mohamed Abdullahi Mohamed, son mandat a expiré le 8 février dernier.
Le président somalien a appelé mercredi matin à un retour au dialogue et à la tenue d'élections, renonçant à prolonger son mandat de deux ans, cédant ainsi à la pression nationale et internationale alors que le pays africain traverse sa pire période de violence politique depuis des années.
Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, dit "Farmajo", a signé lundi soir la loi controversée prolongeant de deux ans son mandat, arrivé à échéance le 8 février sans que des élections aient pu se tenir. Un texte qui inquiète le sénat et la communauté internationale.