La grande majorité détenue dans la structure, dirigée par des rebelles houthis, étaient des migrants éthiopiens. Selon les militants de l'OIM, le centre était surpeuplé et abritait au moins 900 personnes, dont 350 dans le secteur le plus touché par les flammes. L'incendie, dont les causes restent inconnues, a éclaté le 7 mars, coïncidant avec les frappes aériennes de la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.

Si le Maroc a accepté le retour de migrants nationaux sur son territoire, il a imposé à l’Espagne la condition que leur arrivée se fasse à Laâyoune. En effet, la presse espagnole indique que ces retours se font au rythme de 80 personnes par semaine, mais que c’est le Maroc qui définit les points d’atterrissage des vols.

Au moins 39 migrants ont péri mardi dans le naufrage de deux embarcations de fortune au large de la Tunisie et plus de 160 autres originaires de différents pays d'Afrique ont été secourus, au moment où des ONG s'inquiètent d'une augmentation des départs clandestins.

Aux premières heures d'un dimanche de fin novembre, Jeancy Kimbenga, 16 ans, a tenté de rejoindre l'Europe pour la troisième fois. Ce jour-là, il était à bord de l'un des trois canots pneumatiques qui ont débarqué de Turquie sur l'île grecque de Lesbos.

Des centaines et des centaines de tentes installées sur la place de la République. Ce lundi soir, plusieurs centaines de migrants, en errance depuis le démantèlement d’un important camp d’exilés la semaine dernière, ont monté un campement dans le centre de Paris pour être à leur tour mis à l’abri en pleine pandémie de coronavirus.

C'est un record. Ce week-end, on a compté au total 2 000 arrivées de migrants en provenance des côtes d'Afrique, réparties dans 40 embarcations de fortune, très souvent des bateaux de pêche. Quelque 115 personnes ont aussi été repêchées en mer, et une personne est morte sur la côté de l’île du Hierro. Ces arrivées attisent les tensions locales.

Près de 300 migrants, en route pour l’Europe ont été secourus ces deux derniers jours au large de la Mauritanie dans deux embarcations victimes d’une panne de moteur, et deux corps ont été découverts sur l’une d’elles, a rapporté mardi l’Agence mauritanienne d’informations.

Huit migrants, des Ethiopiens, sont morts et 12 autres sont portés disparus après que des passeurs les ont éjectés d'un bateau au large des côtes de Djibouti, a déclaré à l'AFP à Nairobi une porte-parole de l'Office international des migrations (OIM), une agence des Nations unies.

Les faits ont eu lieu mercredi 27 mai vers 23h. Selon des témoignages, c’est un désaccord qui a eu lieu entre le trafiquant et les migrants au moment de leur embarcation. Le trafiquant connus pour ses activités a tué l’un de ces migrants quand ceux-ci ont immédiatement ripostés en le tuant.

Il y a quelques mois encore, on les croisait souvent au bord des routes et dans les campements installés près des centres urbains. Aujourd’hui, les migrants qui espèrent rallier l’Europe depuis le Maroc préfèrent se cacher, face à des vagues d’arrestations régulièrement dénoncées par les ONG. Car avec les pressions européennes assorties de financements pour renforcer l‘étanchéité des frontières, l‘étau s’est resserré ces derniers mois.