Obliger les plateformes numériques, Google, Facebook et Twitter, à supprimer le contenu terroriste en ligne en une heure après leur signalement dans tous les États membres de l’UE, c’est l’objet du texte qui sera débattu ce mercredi 28 avril au Parlement européen.

La pandémie a fait tourner à plein régime le moteur de Google - la publicité - et le monde qui se dessine en sortie de crise sanitaire s'annonce tout aussi favorable pour le groupe, grâce à sa capacité à capitaliser sur les nouvelles habitudes numériques des consommateurs.

Tout le monde a son point de rupture. Et quand il arrive, il peut s'agir d'une petite chose, d'un incident qui n'aurait normalement pas d'importance.

Afin de protester contre un projet de loi devant contraindre les géants du numérique à rémunérer les groupes de presse locaux pour leurs contenus, Facebook a procédé au blocage des pages d'actualité en Australie. La décision a provoqué un tollé, d'autant plus que certaines informations sanitaires et météorologiques cruciales se retrouvent supprimées.

L'Europe n'a toujours pas réussi à créer un grand marché unifié du numérique, mais cela pourrait changer avec ce nouveau projet de législation dévoilé ce mardi par la Commission européenne. Un texte qui a pour ambition de limiter la puissance des géants américains du secteur comme Google ou Facebook.

Les Gafam sont maintenant considérés comme des alliés par le groupe français, qui mise sur le développement de la data et de la fintech sur le continent.

Ces « droits voisins » prévoient une rémunération pour les contenus des éditeurs de presse (photos et vidéos notamment) utilisés par les plateformes en ligne.

À la suite de récents bouleversements sociaux aux États-Unis à propos du racisme et des meurtres par la police d’Afro-Américains non armés, plusieurs grandes entreprises réfléchissent aux moyens d’investir dans les communautés noires et les sociétés appartenant à des Noirs.

Google aimerait transformer YouTube en véritable supermarché en ligne en affichant les produits visibles en vidéo. Des premiers tests seraient actuellement en cours, mais aucune date de déploiement n’a été confirmée.

Pour l’heure, selon le journaldugeek, aucune date de sortie n’a été esquissée, et on ne sait pas encore sous quelle forme ce nouveau service pourrait prendre forme sur la plateforme.

Un rapport parlementaire américain a comparé, mardi, la puissance des Gafa à celle des grands monopoles américains de la fin du XIXe siècle. Un parallèle pertinent à plus d’un titre, selon des historiens interrogés par France 24.