Vous êtes ici

Back to top

Zimbabwe : Le premier ministre chinois plaide pour l’abandon des sanctions

Français

« Les sanctions unilatérales imposées par certains pays et organisations au Zimbabwe n’ont aucun fondement dans le droit international et violent les droits et intérêts légitimes du Zimbabwe en matière de développement », a déclaré M. Yi, lors de la dernière étape de sa tournée africaine qui l’a précédemment conduit en Egypte, Djibouti, Erythrée et au Burundi.

Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmerson Mnangagwa en 2017, le Zimbabwe bat campagne pour une levée des sanctions internationales maintenues notamment par les Etats-Unis et l’Union européenne. Ces derniers reprochent au gouvernement zimbabwéen son manque de respect des droits de l’homme et de la presse.

Une pression qui agace Harare. Signe de cet agacement, le gouvernement a décrété un jour férié au mois d’octobre pour favoriser des manifestations de rue contre ces sanctions. Plusieurs dizaines de personnes dont le président Emmerson Mnangagwa, ainsi que des entreprises et organisations font l’objet de ces sanctions.

Face à l’insistance de ces restrictions, le Zimbabwe a renforcé ses liens avec la Chine, partenaire économique de poids de l’Afrique. Cependant, en novembre, le gouvernement zimbabwéen avait déclaré n’avoir reçu de Pékin que 3.6 millions de dollars d’aide bilatérale entre janvier et septembre 2019, soit loin derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Visiblement froissé, Pékin avait reproché à Harare de sous-estimer son aide, avançant un chiffre près de 40 fois plus élevé (136,8 millions de dollars).

La querelle semble toutefois loin derrière les deux pays. Dimanche, Pékin s’est engagé à renforcer la coopération avec Harare, tablant sur un partenariat gagnant-gagnant.