Après une adhésion inconditionnelle au régime de Ndjamena en septembre 2012, Baba Ladde a été nommé préfet du grand Sido au sud du Tchad à la frontière centrafricaine. Cependant, il est rapidement entré en conflit avec les autorités tchadiennes et s'est enfui en République centrafricaine, où il a été arrêté par les Nations Unies et remis au Tchad. Il attendra longtemps avant d'être jugé et condamné à huit ans de prison - une peine de prison qu'il a depuis purgée dans la colonie pénitentiaire de Koro Toro au milieu du désert du Tchad. Entre-temps, plusieurs prisonniers, dont Baba Ladde, ont bénéficié d'une libération collective qui aurait dû être libérée pendant dix jours. Cependant, il est toujours en prison, ce qu'Alain Kagonbe, l'un de ses avocats, ne comprend pas. «Comme tous les autres prisonniers, il a bénéficié de l'ordonnance de détention collective. J'ai frappé à toutes les portes, mais nous refusons de libérer Baba Ladde. " 
Selon le pouvoir judiciaire, le retard est principalement lié à des difficultés pratiques. Sinon, rien ne s'oppose à la libération de l'ancien gendarme, qui est logé dans le même bateau avec plusieurs autres prisonniers.