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"A Hong Kong, la situation va devenir plus oppressante pour beaucoup de militants"

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Profitant de la crise du coronavirus, le pouvoir communiste chinois est passé à l'offensive juridique pour mettre au pas Hong Kong, secoué l'an dernier par un immense mouvement de contestation contre l'emprise croissante de Pékin. Le parlement chinois, chambre d'enregistrement des décisions du régime, a été saisi vendredi matin d'un projet de loi qui entend renforcer les "mécanismes d'application" en matière de "protection de la sécurité nationale" dans l'ex-colonie britannique revenue dans le giron chinois en 1997. Il vise à punir la "trahison, la sécession, la sédition (et) la subversion". Des notions suffisamment larges aux yeux du Parti communiste pour mettre en danger des activistes militant pour plus de démocratie à Hong Kong (le chef l'exécutif est actuellement désigné par un comité majoritairement pro-Pékin), pour plus d'autonomie par rapport à Pékin ou carrément pour l'indépendance.