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Zidane sur la sellette après la défaite en Ligue des champions et à la veille du clasico

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Vendredi, 23 octobre 2020

Zidane sur la sellette après la défaite en Ligue des champions et à la veille du clasico

"Pire chaque jour" pour le quotidien madrilène Marca, "Ridicule" selon le catalan Sport et "Un cauchemar avant le clasico" pour Mundo Deportivo. Les journaux espagnols n’ont pas été tendres ces derniers jours avec l'entraîneur du Real Madrid Zinédine Zidane, après l’humiliante défaite subie à domicile, mercredi 21 octobre, pour le premier match de la Ligue des champions face au Shakhtar Donetsk (2-3).

"Quand on fait un mauvais match, on n'est pas à l'abri de se faire critiquer, de se dire que l'on va nous sortir. La réalité, c'est celle-ci : quand il y a un match perdu, forcément, on dit qu'on va tout changer", a reconnu l’ancien international français, vendredi, à la veille du premier clasico de la saison contre le FC Barcelone.

"Ça a toujours été comme ça. L'histoire ne change pas. Nous, ça ne nous fait pas changer. Ce qui doit nous faire changer, c'est de se dire que demain (samedi), on a une opportunité pour faire un grand match, et on se prépare pour ça, pour changer les choses. Le reste, ça ne changera jamais", a-t-il insisté.

Deux défaites consécutives

Après ce revers en Ligue des champions et une première défaite en Liga, samedi dernier, face au promu Cadix à domicile (0-1), l’entraîneur est plus que jamais sous pression, avant d’affronter son grand rival barcelonais. Les torts relevés lors de ces deux défaites consécutives sont multiples. D'abord, la défense. Transpercée par les Andalous samedi, la muraille de la Maison blanche, pratiquement infranchissable lors des onze derniers matches de Liga, s'est complètement écroulée mercredi. En treize minutes (29e, 33e, 42e), elle a encaissé trois buts, soit autant que lors de ses neuf premiers matches post-confinement.

En l'absence du défenseur Sergio Ramos, touché à un genou, la défense était perdue. Raphaël Varane, qui a marqué un but contre son camp (33e), et Eder Militao ont largement facilité le but du 3-0 par leur positionnement hasardeux (42e), et Marcelo a enchaîné un deuxième match catastrophique après Cadix. Seul Ferland Mendy, solide dans ses duels, véloce et présent en attaque, a un peu surnagé. Devant, l'animation n'est pas au mieux non plus. Muets face à Cadix, les attaquants sont restés aussi inefficaces mercredi. Karim Benzema, que Zidane souhaitait préserver, a dû entrer à la pause pour tenter de sauver la Maison blanche, mais ne s'est pas montré décisif.

"Je ne vis pas dans le passé"

Zidane, qui a assumé être "le responsable" de ces deux revers, a répété vendredi qu'il doit "trouver la solution" : "J'ai toujours été critique envers moi-même, c'est le moteur pour s'améliorer. (...) Après une défaite, en tant qu'entraîneur, la majeure partie des critiques sont pour moi, et c'est normal". "Mais je ne vis pas dans le passé (...) Demain, c'est un scénario parfait pour changer notre image. Il y a des moments difficiles, mais c'est là que se révèlent les gros caractères et les joueurs de qualité", a-t-il assuré.

Pour ce clasico qui sera disputé pour la première fois de l'Histoire à huis clos en raison de la pandémie, Zidane pourra compter sur son capitaine Sergio Ramos, qui s'est à nouveau entraîné avec le groupe vendredi.  "Sergio est notre capitaine, notre leader. On ne va pas prendre de risques. Il s'est remis, il sera avec nous. Il faut être à 100%, et je crois que Sergio l'est", a-t-il insisté.

L’heure n’est pas non plus à la panique. L’an dernier, le Real Madrid, après un début de saison laborieux et notamment une défaite 3-0 sur le terrain du PSG en C1, avait enchaîné 21 matches sans perdre entre fin octobre et février. Mais contre Barcelone samedi, les hommes de Zinedine Zidane passeront certainement au révélateur.

Avec AFP