Les femmes ont désormais un renfort de taille dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Il s'agit de l'ONG "Tolérance zéro immédiate Côte d'Ivoire" (TZI).

Créée le 7 septembre 2021, cette nouvelle organisation non gouvernemental affiche sa volonté de prévenir et mettre fin à l’impunité tout en accordant une assistance particulière aux victimes des violences sexuelles basées sur le Genre.

Pour sa présidente, Simone Rivière Epouse GEMA, cette organisation « est une nouvelle approche de lutte contre les violences basées sur le genre en Côte d’Ivoire. Elle se veut être une force indépendante, engagée et crédible dotée d’une vision tournée vers la justice, la légalité, la transparence et la tolérance zéro contre les abus et autres formes de violences sexuelles ».

"Tolérance zéro immédiate" a pour ambition de sensibiliser et d’aider les femmes victimes de violences sexuelles à être identifiées et dédommagées des préjudices subis. Elle a pour objectif de lutter contre l’impunité des violences sexuelles et autres violations des droits des femmes. Mais également de pouvoir veiller à la réhabilitation physique, morale et sociale des victimes. Elle permet aussi de sensibiliser et mobiliser la communauté à s’approprier la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre non sans dénoncer les auteurs.

Par ailleurs, ce nouvel acteur de la lutte contre les crimes sexuels fait de "l'impunité zéro" son crédo. En effet, soutient-elle, l’organisation de procès équitables contribue à mettre fin à l’impunité des auteurs des violences sexuelles et autres violations des droits des Femmes. Dans cet élan, le numéro 1 de TZI envisage « être le premier réseau national ivoirien de défense des droits des victimes de crimes et abus sexuels ».

Simone Rivière Epouse GEMA encourage surtout « les braves femmes à fédérer leurs efforts, expériences et intelligences afin de gagner ce combat de tolérance zéro immédiate pouvant conduire avec succès à éradiquer définitivement les violences sexuelles sous toutes leurs formes ».

Avec une cinquante de personnes à sont actif, l’Ong Tolérance zéro immédiate dit « non à la violence sexuelle, oui à la tolérance zéro immédiate ».

La rédaction Aprnews