Vous êtes ici

Back to top

Un médicament provoque des orgasmes spontanés

© Sercom APRnews Photo Un médicament provoque des orgasmes spontanés
Mardi, 26 décembre 2017

Un médicament provoque des orgasmes spontanés

MEDISITE- Des chercheurs taïwanais rapportent les cas de plusieurs personnes victimes d'orgasmes spontanés, c'est-à-dire sans relations sexuelles qui se déclenchent à cause de ce type de médicaments

Le 21 décembre c'est l'Hiver, mais c'est aussi la journée mondiale de l'Orgasme. Ce phénomène contrairement à ce que l'on croit n'est pas uniquement déclenché en cas de relation sexuelle. Il existe ce qu'on appelle des orgasmes spontanés.

Il se produit exactement la même réaction dans l'organisme que pendant un rapport intime sauf qu'aucun mécanisme d'excitation ne le provoque.

Aucun, sauf peut-être certains médicaments, comme le révèle une récente étude publiée dans la revue scientifique NCBI relayée récemmet par le blog Réalités biomédicales.

Un moyen de traiter ceux qui ont des diffcultés à atteindre l'orgasme

"Nous avons noté parmi nos recherches le cas d'un homme sous Tradozone victime d'orgasmes spontanés", rapportent les chercheurs. Ce médicament est un antidépresseur qui n'est pas commercialisé en France. Au cours de cette étude, ils ont étudié un total de 25 volontaires dont 18 femmes et 7 hommes victimes d'au moins 27 épisodes d'orgasmes spontanés au cours de leur vie. Lorsqu'ils ont été touchés par ce phénomène plus de la moitié d'entre-eux avaient plus de 50 ans et étaient sous antidépresseurs dans 92,5% des cas.

Selon les chercheurs, cette réaction pourrait être déclenchée à cause de l'augmentation de sérotonine provoquée par les anxyolitiques afin de stimuler la neurotransmission ayant pour résultat d'inhiber ou de multiplier certains récépteurs du cerveau. Au cours de leur recherche, les scientifiques précisent que seuls les hommes n'avaient eu aucune activité sexuelle. Une fois le traitement arrêté, les cas d'orgasmes spontanés ont cessé.

Selon eux, ces résultats devraient permettre d'ouvrir de nouvelles pistes pour traiter les personnes victimes d'anorgasmie, c'est-à-dire de difficultés totales ou partielles pour atteindre l'orgasme.