Le président Donald Trump a reconnu mardi qu'un accord de secours économique contre les coronavirus interviendrait probablement après les élections du 3 novembre, la Maison Blanche étant incapable de combler les différends avec ses collègues républicains au Sénat américain ainsi que les démocrates du Congrès.

«Après les élections, nous aurons le meilleur plan de relance que vous ayez jamais vu», a déclaré Trump aux journalistes à la Maison Blanche avant de partir en voyage de campagne.

Trump et la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi ont échangé le blâme de l'impasse sur un autre important plan de relance d'une valeur d'environ 2 billions de dollars pour aider les Américains à surmonter la pandémie.

«Nous en parlerons toujours parce que notre peuple devrait l'obtenir, le stimulant, mais Nancy Pelosi ne s'intéresse qu'à renflouer des villes et des États démocrates mal gérés et criminels», a déclaré Trump.

Pelosi, le principal démocrate élu, a conduit la Chambre à adopter un projet de loi de secours contre les coronavirus de 3 billions de dollars en mai, mais les républicains qui contrôlent le Sénat américain ont hésité face à un autre projet de loi important. Ils ont poussé une mesure beaucoup plus petite ciblant quelques zones de secours.

La Maison Blanche a déclaré que l'aide aux États et aux gouvernements locaux était le principal point de friction des pourparlers, tandis que les démocrates ont également cité l'absence de plan national de dépistage des coronavirus.

«Dans l'ensemble de notre législation, nous avons souligné l'importance des tests, mais l'administration n'a jamais donné suite», a écrit Pelosi dans une lettre aux législateurs lundi. La reddition continue des républicains au virus - en particulier au milieu de la récente vague de cas - est une faute officielle.

Les infections augmentent à nouveau aux États-Unis et 36 États sur 50 ont connu une augmentation pendant au moins deux semaines consécutives, selon l'analyse de Reuters. Les décès dus aux maladies respiratoires ont également plus que doublé dans sept états.

Lundi, la porte-parole de Pelosi a déclaré qu'elle espérait qu'un accord pourrait être conclu avant les élections.

Mais la Maison Blanche a commencé mardi matin à tasser les attentes d'un paquet majeur à convenir pour les élections présidentielles et législatives de mardi prochain.

"Les chances sont minces", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Kayleigh McEnany sur Fox Business Network.

Reuters