Le président kenyan Uhuru Kenyatta est à Paris pour une rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron.

La rencontre de jeudi est la troisième des deux dirigeants en trois ans.

Kenyatta était également l'invitée d'un forum international sur l'égalité des genres organisé par Macron mercredi.

"La pandémie de Covid-19 a exacerbé la situation et fait de la violence basée sur le genre une urgence mondiale. Les données émergentes indiquent une augmentation d'au moins 25 % de la violence à l'égard des femmes dans le monde", a déclaré le président Kenyatta, selon un communiqué de presse publié par La présidence.

« Le Kenya a fait des progrès significatifs dans la lutte contre la violence sexiste. Je me suis personnellement engagé à mettre fin aux mutilations génitales féminines pendant mon mandat et à mettre fin à toutes les formes de violence sexiste d'ici 2030, comme le prévoient les objectifs de développement durable », a-t-il déclaré. .

Paris s'efforce d'accroître sa présence en Afrique de l'Est alors que sa domination sur l'Afrique de l'Ouest et du Centre est concurrencée par la Russie, la Chine, la Turquie et les puissances du Golfe.

Lors d'un voyage en France en octobre dernier, Kenyatta a poussé à l'investissement français dans son pays, la plus grande économie d'Afrique de l'Est.

L'année dernière, le Kenya a attribué un contrat de 1,5 milliard de dollars à un consortium français pour la construction d'une autoroute de 233 kilomètres reliant la capitale Nairobi et le sommet de Mau. Le projet n'a pas encore démarré.

Les inquiétudes suscitées par l'augmentation de la dette du pays ont ébranlé les ambitions d'infrastructure du président Kenyatta.

Aprnews avec Africanews