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Troisième dose contre le covid-19: Christian Estrosi annonce l'ouverture du rappel vaccinal pour tous à Nice

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Mardi, 23 novembre 2021

Troisième dose contre le covid-19: Christian Estrosi annonce l'ouverture du rappel vaccinal pour tous à Nice

Tous les moins de 40 ans pourront désormais recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid à partir du 1er décembre prochain à Nice, selon les annonces du maire de la ville ce lundi.

Pour augmenter le taux de vaccination et alors que le nombre de nouvelles contaminations explose en France, le maire de Nice, Christian Estrosi, a annoncé la possibilité pour tous de recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid-19, à partir du premier décembre. Une mesure qui n'est pas encore instaurée à l'échelle nationale.

«Les Niçois et Métropolitains ayant terminé leur cycle vaccinal depuis 6 mois, pourront, s'ils le souhaitent, réaliser leur 3ème dose dans les centres de vaccination de la Métropole, et ce, sans limite d'âge, dès le 1er décembre, de 17h à 18h, dans la limite des doses restantes disponibles», a indiqué Christian Estrosi dans un communiqué.

Ancien du parti Les Républicains et désormais proche de La République En Marche, le maire de Nice a également annoncé l'ouverture de trois nouveaux centres de vaccination dans sa ville. Si le taux de vaccination complète s'élève à 69,3% au niveau national, Christian Estrosi s'est félicité des bons chiffres de vaccination de sa ville. «La Métropole a réalisé à ce jour, 578.871 vaccinations, ce qui représente un des taux de vaccination les plus hauts de notre pays puisque avec 8,5% de plus que la moyenne nationale nous sommes le territoire qui a le niveau de vaccination le plus élevé», a-t-il rapporté. Le département des Alpes-Maritimes affiche un taux de vaccination avec au moins une dose de 85,6%.

«Les vaccinés n'ont pas à payer pour les non-vaccinés»

Concernant les nouvelles restrictions qui pourraient être prises en cas de situation sanitaire aggravée, Christian Estrosi n'a pas mâché ses mots envers les personnes non vaccinées. «Les vaccinés n'ont pas à payer pour les non-vaccinés», a-t-il martelé. «Je demanderai qu'il y ait des restrictions pour tous ceux qui refuseraient de se faire vacciner. Des restrictions ciblées sur la fréquentation d'activités culturelles, de loisirs, sur la fréquentation d'activités sportives et commerciales», a-t-il soutenu.

Pour le moment, la situation sanitaire dans le département reste stable avec un taux d'incidence à 224 et une tension hospitalière à 27% selon le site Covid tracker.

En France, la dose de rappel ne concerne pour l'instant que les plus de 65 ans, les personnes à risques de formes graves de la maladie et les soignants. Le rappel pour tous les adultes pourrait néanmoins être envisagé à cause de la dégradation de la situation, ainsi que l'ont recommandé le Conseil scientifique et le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale (COSV), instance consultative créée par le gouvernement à l'occasion de la pandémie.

«Restaurer l'efficacité vaccinale»

«Les données de la modélisation de l'épidémie incitent à envisager» l'injection d'une dose de rappel à «l'ensemble de la population adulte 6 mois après» la vaccination, «afin de freiner l'épidémie et réduire le nombre de formes graves», écrit le COSV dans un avis daté du vendredi 19 novembre. L'accélération actuelle de l'épidémie, conjuguée à la baisse d'efficacité des vaccins avec le temps, est susceptible d'entraîner «une augmentation significative du nombre d'admissions journalières à l'hôpital et en soins critiques». Dans son avis, le Conseil scientifique plaide, lui, pour que la dose de rappel devienne nécessaire pour prolonger le passe sanitaire des 50-64 ans, «selon les mêmes modalités» que pour les plus de 65 ans, «mais avec une temporalité adaptée».

Le 9 novembre, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé que la dose de rappel serait proposée aux 50-64 ans à partir du 1er décembre, sans même attendre l'avis de la Haute autorité de santé (HAS), chargée de guider l'exécutif sur ces questions, qui a recommandé depuis d'injecter cette dose de rappel à partir de 40 ans.

«Je ne serais pas étonné qu'on aille progressivement vers des rappels vaccinaux pour tous les adultes qui ont été vaccinés, c'est le sens de l'histoire», a estimé Emmanuel Macron vendredi en marge d'un déplacement dans le Nord.

Aprnews avec Lefigaro