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Trafic de drogue en Côte d'Ivoire: le ministre de la Défense va porter plainte contre Vice

Aprnews - Hamed Bakayoko - Actualité - Abidjan - Côte d'Ivoire
Mardi, 9 juin 2020

Trafic de drogue en Côte d'Ivoire: le ministre de la Défense va porter plainte contre Vice

Le ministre ivoirien de la Défense Hamed Bakayoko a annoncé lundi qu'il allait porter plainte contre les auteurs d'une série d'articles l'impliquant dans le trafic de drogue en Côte d'Ivoire, parus sur le site Vice.

Ce dernier, qui compte plusieurs éditions en Amérique du Nord et en Europe (notamment en Belgique) a publié ces derniers jours une série de trois articles sur cinq prévus intitulés «Comment votre conso de coke fout la merde en Afrique de l'Ouest» dans laquelle les auteurs accusent le ministre d'être un «grand trafiquant de cocaïne».

Selon Hamed Bakayoko, également Premier ministre ivoirien par intérim, la «prétendue enquête de deux journalistes» va «à l'encontre de mes principes de vie et sont de nature à jeter le discrédit sur mon pays (...) Au regard de ces insinuations extrêmement graves et diffamatoires, j'ai décidé de porter plainte», écrit-il dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux. L'ancien ministre de l'Intérieur ne précise toutefois pas s'il compte porter plainte en Côte d'Ivoire, en Europe, ou aux Etats-Unis, ni devant quelle juridiction.

«Dans mes charges de ministre de la Sécurité en Côte d'Ivoire pendant plus de sept ans et celles actuelles de la Défense, les résultats obtenus dans la lutte contre la drogue sont mondialement reconnus. Ces actions se sont soldées par de nombreuses arrestations, saisies et démantèlements de réseaux mafieux», écrit Hamed Bakayoko dit «Hambak». «En Côte d'Ivoire, dans mon pays, ma réputation est faite, elle est pure et sans tache, n'en déplaise aux aigris et aux conspirateurs», conclut-il.

Joint sur la messagerie Twitter, un des auteurs de l'article de Vice, Nicholas Ibekwe, n'a pas voulu réagir auprès de l'AFP, expliquant qu'en raison de la plainte ce serait désormais «les avocats qui parleraient».