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Surpris au lit, il tue sa petite-amie de 16 ans et ses beaux-parents

Aprnews - Fait divers - Actualité - Californie - Usa
Samedi, 30 octobre 2021

Surpris au lit, il tue sa petite-amie de 16 ans et ses beaux-parents

Un Californien de 19 ans a été condamné à 150 ans de prison pour avoir tué une jeune fille de 16 ans et ses parents. Sa folie meurtrière aurait commencé au moment où il aurait été surpris au lit avec l’adolescente.

Drame d’une rare violence en Californie. Un jeune homme de 19 ans a tiré une balle dans la tête de l’adolescente de 16 ans qu’il fréquentait et de ses parents après avoir été surpris au lit, rapporte le site Law & Crime et le New York Post. Il a avoué les trois meurtres et a été condamné à 150 ans de prison par la justice américaine. Il pourra demander la liberté conditionnelle au bout de 25 ans.

Cette sordide histoire commence le 9 février dernier, dans une maison de Bear River Band dans la réserve de Rohnerville Rancheria. Ce soir-là, Mauricio Johnson entre dans la maison d’une famille avec, semble-t-il, la “permission de plusieurs mineurs habitant la maison” et se glisse jusque dans la chambre de Shelly Autumn May Moon, 16 ans, qu’il fréquente. Les choses dégénèrent lorsque les deux adolescents sont surpris au lit par le beau-père de Shelly, Nikki Metcalf.

150 ans de prison

Très en colère, l’homme saisit violemment le futur assassin et tente de le mettre dehors. S'ensuit une scène confuse lors de laquelle le jeune homme s’échappe avec le pantalon sur les jambes et saisit une arme à feu. Sans réfléchir, il tue l’homme de 40 ans. Réveillée et affolée par les coups de feu, la mère de famille débarque en trombe dans la chambre et reçoit elle aussi une balle en pleine tête. Ne voulant aucun témoin, le jeune homme braque finalement son arme sur Shelly et l'exécute.

Une fois arrêté par la police, Mauricio Johnson a pourtant reconnu les trois meurtres et a accepté une peine de 150 ans de prison avec une possibilité de liberté conditionnelle au bout de 25 ans. S’il avait choisi un procès devant la cour, il aurait pu être condamné à la peine maximale sans demande de liberté conditionnelle. Puisque le système américain le permet, la justice a toutefois préféré cette option pour ne pas contraindre les mineurs présents dans la maison à témoigner devant la cour.

Aprnews avec Agences