APRNEWS - L’issue de la crise qui a cours entre la fédération ivoirienne de football (Fif) et le G42 (ensemble de 42 clubs ivoiriens), se joue dès ce mardi 20 mars à Zurich en Suisse.

C’est dans ce pays qui abrite le siège de la Fédération Internationale de football association (Fifa), que le président de l’instance dirigeante du football mondiale, Gianni Infantino à convoqué les parties ivoiriennes en conflit.

Pour cette rencontre sensée mettre fin à la crise qui secoue le football ivoirien depuis plusieurs mois, le président de la Fif, Augustin Sidy Diallo, a effectué le déplacement avec ses fidèles lieutenants : les 2 Vice-présidents, Sory Diabaté et Georges Philippe Ezaley et deux avocats dont Me  Athanase Raux-Yao, chargé des questions juridiques au sein du Comité Exécutif de la Fif.   

La délégation du G42, l’autre partie en bisbille avec le comité exécutif de la Fif est conduite par Me Roger Ouégnin, Pca de l’Asec, accompagné des présidents Salif Bictogo, du Stella d’Adjamé,  Abdoulaye Koné, du Denguélé d’Odienné, Armand Gohourou d’Agir de Guibéroua, Nicaise Gballou de l’As Ouragahio, Anzouan Kacou président du club Les Séraphins) et Eugène Diomandé du Sewé Sport de San Pedro). Toute cette équipe est suivie par l’Avocat du G42, Me Souleymane Diallo, annonce-t-on.

Cependant, sur les représentants de chaque camps invités par la Fifa, seules 3 prendront part effectivement aux discussions. Les autres feront l’objet de consultation en cas de besoin.

Pour rappel, après l’élimination de l’équipe nationale du mondiale 2018 en Russie, un groupe de 38 clubs et 4 groupements (G42) avait demandé l’organisation d’une assemblée générale extraordinaire dans le but de démettre Sidy Diallo, le président de la FIF

Il lui est reproché entre autres, sa gestion scabreuse et opaque, l’instabilité chronique de l’encadrement technique de l’équipe nationale de football. 

Le comité exécutif de la Fif s’y était opposée pour ‘’non-conformité’’ avec les textes en vigueur.

Pour aplanir les différends entre les protagonistes, la Fifa avait alors «invité les représentants des différentes parties prenantes de ce conflit à une table ronde à Zurich».