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S'installer en Afrique : Les villes les plus chères pour les expatriés

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Samedi, 10 novembre 2018

S'installer en Afrique : Les villes les plus chères pour les expatriés

APRNEWS- Une fois le choix de l'Afrique fait, reste à déterminer le lieu exact de chute. Et on peut se faire une excellente idée du coût de la vie à travers le classement du cabinet spécialisé EuroCost International.

Décider de s'installer à Hong Kong vous coûtera cher, mais cette décision le sera presque autant à Kinshasa. La capitale de la République démocratique du Congo (RDC) est en effet à la troisième place du classement 2018 du cabinet EuroCost International en ce qui concerne les villes les plus chères pour les expatriés. La mégalopole congolaise passe cette année devant Luanda, capitale de l'Angola pour laquelle la dévaluation de la monnaie du pays a logiquement « entraîné une baisse du coût de la vie pour les expatriés », expliquent les auteurs de l'étude. Les deux pays ont connu une très forte inflation cette année, mais celle-ci s'est désormais stabilisée en RDC. De plus, après une forte dévaluation l'année dernière, le franc congolais est de nouveau stable lui aussi.

Comme c'était déjà le cas lors de l'enquête précédente, Tunis reste la ville africaine la moins chère du classement. « La dévaluation régulière du dinar tunisien par rapport à l'euro ne faisant que consolider cette tendance », affirme l'étude.

Méthodologie de l'étude

Pour calculer le coût de l'expatriation, les économistes d'EuroCost prennent en compte l'ensemble des biens et services consommés par les expatriés, à l'exception des soins de santé et des frais de scolarité. Ils calculent ainsi le prix d'un panier couvrant près 350 biens de consommation courante, comprenant de la nourriture, des articles ménagers, des vêtements, de l'alcool et du tabac notamment. Les prix des restaurants sont également étudiés. Les données prises en compte « reflètent les habitudes de consommation des expatriés et peuvent donc fortement différer des habitudes de consommation des locaux », précisent en revanche les auteurs de l'étude.

Basé sur les enquêtes de juin 2018, le classement prend également en compte les loyers. Il faut noter que les loyers considérés sont ceux demandés aux expatriés et ne sont donc pas représentatifs des loyers moyens payés par les locaux dans les villes concernées. Les loyers utilisés sont des loyers moyens recouvrant différents types de logements habités par les expatriés et dans leurs lieux d'habitation. Dans certaines grandes métropoles, les différences de prix d'un quartier à l'autre peuvent être très importantes.

Avec Le Point Afrique